Le quartier Général (QG) du mouvement populaire «Plateforme pour le Changement» a abrité le 11 janvier 2018, à Faladié, le point de presse de l’ancien Général Moussa Sinko Coulibaly, leader dudit mouvement. Le but était de « dénoncer avec la dernière rigueur l’annulation du lancement officiel du mouvement populaire «plateforme pour le changement» au Stade du 26 mars de Yirimadio, prévue pour ce 20 janvier 2018, par le régime d’Ibrahim Boubacar Kéita après que le mouvement ait conclu un accord avec la direction du stade et s’acquitter des frais de location (1.500.000 FCFA) ». Moussa Sinko Coulibaly a qualifié le pouvoir du président Kéita de dictatorial.
Dans sa déclaration liminaire, le général M.S. Coulibaly, déclare: «nous tenons à vous informer que le président Kéita et son gouvernement dirigé par le premier ministre Maiga ont décidé de saboter le lancement du mouvement populaire «plateforme pour le changement en annulation la tenue de notre activité. Ils avancent comme motif qui ne tient pas que l’association Ançardine internationale a détruit et rendu le Stade inutilisable pour plusieurs mois». Ce qui est une pure invention de leur part. Notre surprise fut grande, dit Moussa Sinko, quand voulant chercher des solutions de rechange, nous avons découvert qu’instruction a été donné à tous les établissements publics de refuser l’accès aux forces du changement, en particulier celles qui soutiennent M. S. Coulibaly.
Pour quoi cette attitude anti-démocratique ? Pourquoi empêcher les millions de maliens prêts à aller au Stade pour manifester leur désir de changement malgré que, depuis plusieurs semaines, les sympathisants et membres des clubs de soutien à M.S. Coulibaly ont entamé les démarches nécessaires pour la location du Stade afin de procéder au lancement de la «plateforme pour le changement»? s’interroge le Général Moussa Sinko Coulibaly. Les forces du changement, dit M.S Coulibaly, sont des forces démocratiques et elles comptent rester démocratiques.
«C’est pourquoi nous avons pris acte de l’annulation décidée par le gouvernement. Mais invitons toutes les institutions de l’Etat à ne pas céder aux pressions du régime place, à respecter le jeu libre et juste de la démocratie. Et anticipant sur les pressions futures, nous demandons à toutes les institutions et tous les services de l’Etat de concourir au renforcement de la démocratie au Mali et non à conduire le pays au chaos et à la destruction. Il est de votre devoir de servir notre pays et non servir un homme ou un régime», clame le général Moussa S. Coulibaly.
Pour le Général M. S. Coulibaly, il n’y a aucun doute, c’est une cabale orchestrée contre lui et ses militants et sympathisants. Pour le Général Moussa Sinko Coulibaly, un régime qui ferme les stations radios sans raisons, un régime qui harcèle les stations télé sans raison, un régime qui empêche les manifestations publiques sans raison, est simplement appelée en français une dictature. Puisqu’il convient désormais d’appeler le régime du président Kéita et de son gouvernement dirigé par le premier ministre Maiga une dictature, insiste M.S. Coulibaly, nous demandons à cette dictature d’arrêter sans délai ce petit jeu qui ne mène nulle part.
«Nous tenons la dictature du président Kéita comme responsable des écoutes illégales de nos téléphones et de la violation permanentes de nos vies privées. Nous tenons la dictature du président Kéita et son gouvernement pour responsable des tentatives d’assassinant, d’enlèvements, de menaces, d’intimidation, de harcèlement dont sont victimes les forces du changement, et en particulier les membres des clubs de soutien à Moussa Sinko Coulibaly», déclare M. S. Coulibaly.
Et de poursuivre, «nous informons la désormais dictature du président Kéita et son gouvernement qu’aucune manœuvre administrative, aucune menace de quelque nature que ce soit ne sauraient arrêter les forces du changement dans leur quête de justice, de paix et de sécurité dans notre pays. Nous aimons ce pays et personne ne peut nous empêcher de travailler pour le bien être de nos populations ou de faire la promotion de la bonne gouvernance au Mali», souligne le général Coulibaly. Nous allons continuer à dire les vérités, indique M.S Coulibaly, qu’un club n’a pas envie d’entendre. Nous appelons les forces du changement à la patience et nous assurons les populations maliennes que leur calvaire prendra fin au mois de septembre prochain.
Pour terminer, M.S. Coulibaly, a indiqué : «nous avons décidé à défaut de le faire au Stade du 26 mars, de faire le baptême de notre mouvement sur un terrain privé. Les détails de changement seront communiqués par nos canaux habituels de communication. »
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain