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Après des dommages de plusieurs millions Fcfa sur ses biens immobiliers à sogoniko : Sadio Bathily sollicite plus de protection par l’Etat des investissements des opérateurs économiques A la tête de la contestation, Dramane Coulibaly dit Bako : un récidiviste condamné à 4 reprises

Sadio Bathily, un jeune opérateur économique évoluant dans le domaine des hydrocarbures, a  acheté à Sogoniko une parcelle  objet du titre foncier  numéro 1278/ CVI Vol VII Fol 95, inscrit au livre foncier de Bamako. C’est en voulant la transformer en station d’essence, avec la construction aussi d’un immeuble, que le calvaire de M. Bathily a commencé. Ce, par le fait d’un regroupement de jeunes mis en besogne par des conseillers communaux et des conseillers du chef de quartier tapis dans l’ombre. Son endroit a été saccagé à plus de 5 reprises par ledit regroupement pour un préjudice de plusieurs millions de Fcfa. Heureusement pour l’opérateur économique, le chef de quartier, la justice, en passant par les services des domaines et la Primature, ont tous reconnu  sa propriété sur l’endroit.

Depuis que Sadio Bathily a acheté la parcelle en question située à l’avenue de l’OUA avec un magistrat de la Cour suprême, son quotidien a changé avec l’acharnement d’un regroupement de jeunes qui veut à tous prix mettre les bâtons dans ses roues. A quelles fins ? “Le déstabiliser pour qu’il renonce à réaliser son projet d’immeuble sur la parcelle en question” car, selon des sources proches de Sadio Bathily, “des  conseillers communaux de la commune 6, qui ont déjà vendu le même terrain à un riche opérateur économique avec un document précaire, soutiennent les jeunes dans ces forfaits”, nous a confié un proche de l’intéressé. Ainsi, il ressort qu’avant le début des travaux construction,  le jeune opérateur économique, Sadio Bathily, a été démarché par un groupe de jeunes de Sogoniko pour les aider, dans le cadre de la réalisation de son infrastructure, à soutenir aussi  des projets pour le quartier.

“Sans détour, j’ai sauté sur l’occasion tout en leur faisant comprendre que partout où j’interviens, je tiens beaucoup à la responsabilité sociale des entreprises et je fais de telle sorte que les jeunes de ces quartiers abritant mes installations soient exclusivement recrutés dans nos stations d’essence. Mais bien avant, je les avais invités à vérifier l’authenticité du titre foncier. Après vérification, ils ont reconnu  que mon document de propriété ne souffre d’aucune charge. J’ai entrepris cette démarche à dessein car certains jeunes vivent de ce genre de chantages car au moment de construire ton espace, ils s’érigent en défenseurs du quartier, s’opposant à ton projet avec des prétextes fallacieux” a soutenu Sadio Bathily. Partant de là, il a fait un protocole d’accord avec ces jeunes, portant notamment sur le pavage des pourtours de la mosquée, l’octroi de deux forages. Il a aussi fait don d’un groupe électrogène au Cscom de Sogoniko.

A la tête de la contestation, Dramane Coulibaly dit Baco : un récidiviste condamné à 4 reprises

Cependant, il nous revient qu’après ce geste bonne foi, M. Bathily a été approché par d’autres jeunes affirmant ne pas se reconnaitre dans le protocole d’accord, que sa parcelle se trouve sur un site d’espace vert et qu’ils vont s’opposer aux travaux de construction.  Chose que M. Bathily ne pouvant pas accepter, au regard de tous les documents administratifs qu’il détient, y compris l’autorisation de construire. “Ainsi, dès qu’il entreprend des travaux, ces jeunes passent nuitamment pour les détruire, à 4 reprises, emportant avec eux les matériaux de construction, le ciment et les fers”, a regretté un employé de Bathily. C’est partant de ces agissements que le jeune opérateur a introduit une plainte auprès des autorités judiciaires. Ainsi, deux des leaders des contestateurs, dont Dramane Coulibaly dit Baco, ont été condamnés à 5 ans de prison ferme pour dommages sur bien d’autrui.

“Ce Baco est un récidiviste. Son nom est très connu au niveau de la justice pour avoir été écroué à quatre reprises pour des actes similaires de vandalisme sur les biens d’autrui” fait savoir Sadio Bathily. Avec la mise au cachot de ces deux jeunes leaders, les travaux se sont poursuivis calmement avant qu’ils ne soient de nouveau interrompus avec le coup d’Etat où d’autres jeunes, profitant du chaos, ont démoli l’endroit. La cinquième fois que les biens de Sadio Bathily sont ainsi vanalisés. Cependant, l’opérateur économique s’est de nouveau retourné vers la justice en portant plainte contre les auteurs de ces troubles.

“Sachant bien que ceux-ci seront aussi déférés, 11 chefs de quartier de la commune m’ont supplié de les laisser en liberté, de faire libérer aussi Baco et son compagnon et qu’ensemble nous allons trouver un compromis. Chose que je ne pouvais pas refuser avec des autorités coutumières. Un nouveau protocole d’accord a été aussi signé à cet effet, le 13 octobre, entre toutes les parties. Les deux jeunes ont été libérés et ceux qui devaient  les rejoindre à la prison ne sont plus partis car j’ai désisté auprès de l’autorité compétente pour un souci d’apaisement, tout en précisant que je les ai pardonnés par rapport à la destruction de mes biens qui avoisinent plusieurs millions Fcfa. Mais que ne fut ma surprise, moins d’une semaine après leur libération, ces mêmes  jeunes sont revenus pour détruire”, a regretté Sadio Bathily qui, selon lui, n’avait d’autres moyens que de solliciter les forces de l’ordre pour la protection des lieux et de retourner au tribunal ou les auteurs de ces actes de vandalisme dont Baco sont retournés au cachot.

“Les contestataires, notamment des conseillers communaux et ceux du chef de quartier ont écrit à la Primature, saisi les Domaines par rapport à ce dossier.  Mais tous ont affirmé mon droit d’abusus sur l’endroit”, s’est réjoui Bathily, avant de poursuivre que c’est lors de la réunion avec les responsables des Domaines que le pot aux roses des conseillers fut découvert, ainsi que le double jeu de certains jeunes qui signent le protocole d’accord la journée, mais s’érigent en casseurs la nuit.

Le chef de quartier dénonce

la falsification de sa signature

“Au cours de cette réunion avec le service des Domaines, le chef de quartier de Sogoniko a dit clairement qu’il n’a jamais saisi ce service et qu’il ne se reconnait pas la cabale montée contre moi. Ce n’est pas tout. Il a reconnu mon droit de propriété sur la parcelle. Mieux, le chef de quartier a affirmé que sa signature a été falsifiée par ses conseillers pour porter préjudice à Sadio Bathily et séance tenante il a même menacé de porter plainte contre ces collaborateurs”, a précisé M. Bathily muni aussi d’un arrêt de la Cour suprême non révisable, confirmant son droit  de propriété sur la parcelle.

Il nous revient également que  lorsque les détracteurs du projet de Bathily ont su que l’argument portant sur l’espace vert est tombé à l’eau, ils sont revenus à la charge affirmant que les travaux de l’opérateur économique vont entraver le bon déroulement d’un  projet de développement communautaire destiné à la commune.

“C’est archifaux !” ont soutenu des jeunes de Sogoniko qui soutiennent Bathily, tout en précisant que le projet communal en question est à 30 mètres de son chantier.

De nos jours, même si les travaux se poursuivent normalement,  M. Bathily s’est dit convaincu d’une chose : “Il n’y a plus de doute que ceux qui s’érigent en défenseurs du quartier Sogoniko ne défendent que leur intérêt personnel tout en manipulant des jeunes. Ils font ces agissements, juste pour se couvrir, sachant très bien que tôt ou tard eux-mêmes vont faire la prison  au moment où la famille Mangané va leur  réclamer le remboursement de son argent”, a fait savoir Sadio Bathily. Il a aussi réclamé plus de protection par l’Etat des investissements des opérateurs économiques.

“C’est grâce à nos impôts que l’Etat réalise ses projets. Il est temps pour les autorités de protéger les entrepreneurs et les investisseurs des chantages du genre car nous sommes aussi des créateurs d’emplois et de richesse et beaucoup de chefs de famille vivent de nos activités”, a lancé le jeune opérateur économique comme cri de cœur.

                           Kassoum THERA

Source: Aujourd’hui-Mali

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