C’est le mercredi 25 mars dernier que le policier de GMS-Mo, Salif Koné et le civil Adama Sylla, qui lui a porté secours ont obtenu une liberté provisoire de la part du Tribunal de la commune III. Les deux personnes ont été, en effet, confondues aux braqueurs dans la nuit du vendredi 6 mars dernier, vers 1 h du matin, avant d’être placées en garde à la Gendarmerie du camp I.
Nous l’annoncions dans notre parution du lundi 23 mars dernier sous le titre » Après avoir a été confondu à un braqueur et dépossédé de ses biens : Le policier Salif Koné blanchi par une patrouille du Commissariat de 17e Arrondissement ». Ce dossier a vite évolué. Selon une source policière, l’agent de Police Salif Koné et Adama Sylla ont recouvré la liberté provisoire.
Adama Sylla est celui a prêté secours au policier après qu’il eu été dépossédé de sa moto Djakarta, son téléphone portable de marque Tecno L8+, son arme de service et divers objets se trouvant dans son sac.
La même source indique que l’opération de la Brigade de Recherche du 17e arrondissement du 14 mars, qui a permis de mettre le grappin sur les vrais auteurs de l’attaque, a donné un coup d’accélérateur au dossier qui est pendant au Tribunal de la commune III.
La gendarmerie du camp I, dans son procès-verbal, avait retenu les faits d’ » association de malfaiteurs, violence et voie de fait « . Ce, qui a frustré plus d’un au sein de la police.
Car, Salif Koné n’avait cessé de clamer son innocence. Malgré tout, il a été mis en garde à vue, nonobstant, la présence de trois hauts gradés de la police.
Les humiliations infligées aux policiers par les gendarmes sont récurrentes, soutient la même source.
Rappelant qu’en juin 2019, deux policiers du GMS.MO ont été interpellés et gardés à vue à la Brigade Territoriale de Ouenzzindougou (commune du Mandé) puis à Bamako-Coura avec interdiction de visite. Ils ont été accusés de braquage, chose qui, selon lui est fausse et leurs armes sont toujours détenues à la Gendarmerie.
Aussi, en novembre 2019, deux policiers du GMS.MO dont une dame, ont été interpellés et gardés à vue à la Brigade Territoriale de Baguineda, hermétiquement fermés.
A cela s’ajoute le cas d’un Sergent-Chef de Police, actuellement muté au Commissariat de Police du 2e arrondissement de Gao, victime d’un braquage dans la localité de Bla, région de Ségou, depuis le 16 décembre 2019. Son arme de service, qui lui a été retirée par les malfrats, se trouve toujours dans les mains des gendarmes à la Brigade Territoriale de Ségou, bien qu’il ait été déjà entendu sur procès-verbal.
Oumar BARRY
Source: l’Indépendant