Les opportunistes du Collectif de la Défense de la République (CDR) viennent d’abandonner le navire de l’URD. Cela, après avoir jeté son candidat au fond du précipice. Une fin de ‘‘compagnonnage’’ vivement critiqué dans les milieux sociopolitiques du pays. Alors, chacun y va de ses commentaires pour interpréter ce départ en catastrophe.
Entre le parti de la poignée des mains et le CDR, c’est la fin de la lune de miel. C’est, du moins, la lecture que nous faisons de la fin de compagnie entre les deux alliés voire acolytes. Le porte-parole du CDR qui a informé l’opinion nationale et internationale de la fin du deal à travers une conférence de presse tenue, à cet effet, à la Maison de la Presse.
Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath a affirmé leur accompagnement à Soumaïla Cissé s’inscrit dans le cadre de la Présidentielle. Celle-ci a pris fin avec l’élection d’IBK à la Présidence de la République dont il prend acte. En affirmant de la sorte, Ras Bath laisse au gué son désormais ex mentor Soumaïla Cissé qui mobilise ses partisans pour dénoncer cette réélection faite à la faveur de fraudes électorales et bourrages d’urnes.
Non seulement, il reconnait la réélection d’IBK et retourne à son statut d’association de la société civile. En affirmant ainsi, le CDR abandonne l’URD à son sort. Ainsi, les dés sont pipés pour Soumaïla Cissé dans ses contestations de l’élection. L’activiste se contredit quand il affirme reconnaître l’élection d’IBK et accompagner l’URD dans ses marches et conférences de contestation de la présidentielle. Du saupoudrage pour endormir ses ex alliés.
Ras Bath qui tablait sur une quinzaine de Députés abandonne son projet ; car, il sait qu’il n’aura pas l’accompagnement de son mentor dont les ambitions de devenir Président de la République sont étouffées dans l’œuf. C’est le désormais entre l’activiste et le candidat malheureux de l’URD, Soumaïla Cissé. Ce dernier qui croyait que l’activiste avait les clés du pouvoir, va se désillusionner. Ras Bath est un populiste qui ne draine que des foules et derrière lui mais non d’électeurs. La présidentielle 2018 ont montré les limites du harangueur des foules dans ses émissions radiophoniques et meetings populaires. Ce qui lui a prouvé qu’il n’est que l’ombre de lui même. Il ne peut faire la victoire de personne. Soumaïla Cissé l’a appris à ses dépens pour l’avoir engagé à ses côtés pour gagner cette bataille électorale. C’est l’effet contraire qui s’est produit. Au lieu de le conduire vers la victoire, Rasta l’a plutôt conduit au fond du précipice. Son cas va servir de leçons à tous ceux ou toutes celles qui solliciteraient le concours de ce populiste lors d’une élection quelconque.
Ambaba de Dissongo
Source: L’Observatoire