Après une première marche nationale le 23 janvier dernier, les enseignants renouent avec la rue pour réclamer l’application de l’article 39 de la Loi N°2018-007 du 16 janvier 2018.
Face au blocage des négociations avec le gouvernement, les syndicats de l’éducation ont décidé de changer de stratégie pour se faire entendre. Après la marche du 23 janvier dernier, la synergie des syndicats des enseignants organise aujourd’hui également une grande marche nationale.
Pour la ville de Bamako, la marche débutera au niveau de la place de la liberté pour prendre fin au monument de l’Indépendance. A en croire à la source syndicale, cette marche va regrouper toutes les composantes sociales du pays, notamment les enseignants, les élèves et leurs parents, la société civile, les religieux…
L’objectif est de pousser le gouvernement à trouver une solution à la crise et permettre aux enfants de regagner le chemin de l’école. Les enseignants exigent une augmentation de 20% à compter du 1 Janvier 2019 et 9% à compter du 1er janvier 2021 de leur grille comme indique l’article 39 de la loi N°2018-007 Du 16 JAN 2018 qui stipule que « Toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Éducation préscolaire et spéciale ».
Un seul point divise aujourd’hui
Lors des assemblées générales qui ont lieu le mardi dans les écoles, les enseignants seraient prêts à des concessions pour mettre fin à cette crise qui menace l’année scolaire. Mais le seul point de divergence aujourd’hui entre eux et le gouvernement serait la grille sur laquelle le calcul des augmentations doit se faire. Le gouvernement tient sur la grille du statut général alors que les enseignants tiennent à leur grille autonome. Ils seraient prêtent d’accepter d’échelonner les rappels de 2019.
- Y.D.
Source: l’indicateur du renouveau