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Appel à un Sursaut National: L’URDAC Mali exprime son soutien à la transition

L’Unité de Réflexion et d’Action pour le Mali (URDAC-Mali) a organisé, le weekend dernier, une conférence-débat avec pour thème central :  « les enjeux et conséquences de l’Accord pour la paix et la réconciliation issue du processus d’Alger « . Ladite cérémonie a regroupé autour du président national de l’Urdac-Mali, Sékou Coulibaly, celui de l’Urdac-France, Yamadou Kéita et le vice-président Cheick Bah ainsi que plusieurs sympathisants de l’association et membres de la diaspora.

 

Il s’agissait pour les adhérents de cette association  d’apporter leur  contribution et engagement pour la réussite de la Transition, accompagner  le Programme d’Action Gouvernemental (PAG) l’organisation des assises sur l’accord d’Alger,  mais aussi de réaffirmer leur rejet  de l’accord pour la paix issu du processus d’Alger.

En effet, six ans après sa signature entre le gouvernement malien et les groupes armés impliqués dans le processus de paix, l’Accord pour la paix ne cesse de créer la polémique et de diviser l’opinion publique.

Dans son intervention, le président de l’URDAC France, Check Bah a réitéré le message fort de cette  association qui est d’unir le peuple  avec une réflexion commune. A ses dires,  c’est également le lieu de parler des assises nationales que l’URDAC compte organiser pour expliquer l’accord issu du processus d’Alger. Il affirme que l’article 65 n’autorise pas les Maliens à réviser le document.  << Nous voulons expliquer et soulever les enjeux de cet accord pour faire valoir ce qui est de droit , car nous n’avons plus droit à l’erreur>> a t-il souligné.

Pour le Président international  de l’Unité de Réflexion et d’action pour le Mali, Yamoudou Keita, cet accord constituant l’historique des accords signés entre l’Etat malien et les différents groupes d’une rébellion touarègue n’est que pure trahison.  <<Notre intégrité territoriale est menacée avec des complicités internes et externes>> a-t-il  martelé.

Selon Yamoudou, cette rencontre est l’occasion non  seulement  d’affirmer leur soutien à la transition,  mais aussi de souligner toute ambiguïté liée à un accord qui agit  à  la fois en tant que  processus ou  garant de  la paix au peuple de l’Azawad. A l’en  croire, l’accord pour la paix et la réconciliation a une forme anticonstitutionnelle qui ternit l’image, l’intégrité et la souveraineté nationale.

Poursuivant que  le Mali a signé cet engagement au moment où  le pouvoir était affaibli par le coup d’Etat militaire  et ses conséquences désastreuses. <<Si la signature a pris du retard,  c’est parce que   les autorités sont conscientes  de la dangerosité de cet accord>> a-t-il fait rémarquer.

Pour Mme Camara Awa Djéné, secrétaire administrative du bureau de l’URDAC en France  » le Mali a plus que jamais besoin que ses fils et filles se réunissent pour surmonter les temps forts et moments difficiles « .  Et de relever : <<  Le Mali est un héritage et un patrimoine et nous ne devrions pas nous sous-estimer pour bâtir ce beau pays >>, a-t-elle  expliqué.

Notons que l’objectif majeur de l’URDAC est de participer au développement économique, social et culturel du Mali, d’Afrique et d’ailleurs à travers la solidarité associative. Et, l’Union Djèkawuli a été créée en avril 2019 à Paris à l’issue d’une conférence-débat, dans le but d’informer le public sur les enjeux et les perspectives de l’accord pour la paix et la réconciliation.

Awa DOUMBIA, Stagiaire

Source: l’Indépendant

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