Le Fonds d’appui à l’industrie cinématographique (FAIC) a proclamé les résultats de l’appel à projets de son concours spécial, la semaine passée au Centre international de conférences de Bamako (CICB).
La cérémonie était présidée par la ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Kadiatou Konaré, en présence du président du jury, Pr Jean Bosco Konaré et du directeur général du FAIC, Dr Bréma Moussa Koné.
Selon le jury, 13 projets ont été retenus pour cette première édition, dont 6 dans le développement de scénarios de films, autant dans la production et un seul dans la postproduction.
La ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme a exprimé sa satisfaction de voir concrétiser la première édition de l’appel spécial à projets pour le financement des projets de production, de postproduction et de développement de scénario de films.
Il ressort des explications que les critères retenus vont permettre aux acteurs de l’industrie cinématographique malienne de veiller à la construction citoyenne. En effet, le cinéma peut être considéré comme le miroir de la conscience collective. En septembre 2019, le FAIC a élaboré et validé son outil de pilotage pour appuyer le financement du secteur cinématographique et audiovisuel. Il s’agit de son manuel de procédures de sélection des projets cinématographiques et audiovisuels. «C’est suite à la validation de ce manuel que le FAIC a initié cette session d’appel à projets pour la sélection de projets cinématographiques et audiovisuels», a expliqué la ministre.
Quant au président du jury, il a révélé la démarche entreprise par le jury. Il a déploré la qualité de certains projets avant de faire des observations pertinentes sur les projets et la composition de l’écriture des scénarios. Pour sa part, le rapporteur a expliqué la méthodologie des notations des dossiers et sur cette base, 13 projets ont été retenus sur 65 dossiers constitués. Le réalisateur de films Salif Traoré, au nom des acteurs, a salué l’initiative du FAIC. Cependant, il a sollicité l’accompagnement de la tutelle pour faire de notre cinéma une véritable industrie. «Nous avons besoin de votre appui Mme la ministre», a-t-il conclu.
La raréfaction des ressources financières et l’introversion des guichets de financement à l’international ont conduit à l’instauration d’une compétition entre les acteurs pour le financement des projets cinématographiques.
Au regard de cette réalité, les autorités ont mis en place une structure de financement des projets cinématographiques dénommée (FAIC) qui a pour but de soutenir les projets cinématographiques.
Amadou SOW
Source : L’ESSOR