L’Association Pour le Mali (APM) se redynamise. Deux bureaux politiques de 68 membres, l’un pour les femmes, dirigé par Madame Dia Leila Diarra et l’autre pour les jeunes, présidés par Youssouf Diamoutenè, sont élus pour un mandat de 2 ans.
Le 1er congrès ordinaire du mouvement national des femmes et des jeunes de l’Association Pour le Mali (APM) s’est tenu au Centre International de Conférence de Bamako, le samedi 22 mai dernier.
Le 3e vice-président des APM Ibrahim Cissé a présidé les travaux d’ouverture de ce 1er congrès ordinaire. Un moment opportun pour lui de rappeler le rôle que chacun et chacune doivent jouer en tant qu’une entité du mouvement pour le bon fonctionnement de l’APM.
Etant la plus haute instance, le congrès, selon Ibrahim Cissé, est convoqué tous les 2 ans par le bureau politique national des femmes ou des jeunes. Toutefois, explique-t-il, un congrès extraordinaire peut être convoqué par la majorité absolue des structures de Bamako, des régions et des cercles.
Les travaux des congressistes ont consisté à définir les orientations stratégiques du mouvement du bureau national des femmes et des jeunes, élire les membres des deux nouveaux bureaux pour un mandat de 2 ans. Elire le bureau de la commission centrale de contrôle financier pour également un mandat de 2 ans et celui de la commission de conciliation d’arbitrage pour un mandat de 2 ans.
Rappelons que le présent congrès avait pour objectif de contribuer à l’émancipation des femmes et des jeunes, de contribuer à l’enseignement des pratiques culturelles des valeurs spirituelles et morales et développer les liens de solidarité et de fraternité entre les membres des APM.
Aux dires d’Ibrahim Cissé, les APM réaffirment leur attachement aux valeurs du mouvement des femmes et des jeunes, d’ailleurs compatible avec la modernité. Une association politique, universelle, de justice et de paix, les APM selon lui restent ouverte à toutes les formations politiques ayant les mêmes objectifs qu’elles.
Ousmane Morba
Source : L’Observatoire
