Les forces françaises de l’opération Barkhane ont mené des frappes sur des positions de présumés djihadistes à Fafa, localité relevant du cercle d’Ansongo, région de Gao, vers la frontière nigérienne. Selon de bonnes sources, il s’agit des mêmes assaillants qui ont tendu une embuscade, le 17 juillet dernier, contre une mission logistique de l’armée qui se rendait à Gao en provenance de Labbézanga, tuant un militaire et blessant deux autres.
D’aucuns indiquent que ce sont des éléments de l’Etat Islamique dans le Grand Sahara (EIGS) qui circulaient en moto. En tout cas, le raid mené par Barkhane à travers des moyens aériens et des troupes au sol, a permis d’abattre au moins 9 présumés djihadistes. Deux autres ont été capturés par les soldats français. Le raid a également permis la saisie d’équipements appartenant aux présumés djihadistes et constitués de radios, d’armements lourds et légers, de motos… Ne détenant plus aucune base dans la région de Ménaka à cause des coups de boutoir de la Coalition MSA/GATIA ainsi que des opérations de l’armée soutenue par Barkhane, les éléments de l’EIGS ne procèdent désormais qu’à des attaques très sporadiques. Raison pour laquelle ils ont plutôt concentré leurs efforts dans le Gourma et même-là encore ils sont harcelés par les mêmes force.
Source: L’Aube