L’Amicale des anciens militants et sympathisants de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (Amsuneem) a déclaré lors d’un point de presse à la Pyramide du souvenir, le week-end dernier, qu’il est possible d’aller aux élections prévues ce mois de février.
Le secrétaire général de l’Amsuneem, El hadj Seydou Patrice Dembélé a animé un point de presse pour soutenir les autorités de la Transition dans leur retrait de la Cédéao avec les Etats de l’AES et le rejet de l’Accord issu du processus d’Alger. L’Amsuneem a déclaré qu’il est impossible d’aller aux élections prévues et arrêtées par la Cédéao pour ce mois de février conformément à la Charte révisée de la Transition.
“Le mois de février est le délai arrêté par la Cédéao pour aller aux élections et au retour à l’ordre constitutionnel. Aujourd’hui, il est impossible d’aller aux élections”, a ajouté le secrétaire général de l’Amsuneem, avant de poursuivre pour justifier le retrait de la Cédéao : “Allons-nous attendre que la même Cédéao nous ramène d’autres sanctions ? Quelle nature et de quelle manière” ?, s’est-il interrogé.
Le point de presse a concerné deux grands sujets. Le retrait de la Cédéao et le rejet de l’Accord issu du processus d’Alger. Sur les deux points, l’Amsuneem a réaffirmé son soutien à la Transition. “Nous allons prendre notre destin en main”, estimera-t-il à propos du retrait de la Cédéao.
La fin de l’Accord était, aux dires de Seydou Dembélé, une demande de l’Amsuneem. Il argumentera ce rejet en disant : “Il s’agit d’une rébellion. C’est-à-dire, un groupe de Maliens hostiles à l’autorité de l’Etat et réclament une partition du pays. Cela devrait faire l’objet d’un règlement inter-malien”.
L’Amsuneem invitera à une mobilisation générale des peuples de l’AES autour de leurs autorités respectives.
Koureichy Cissé