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Ambassade du Mali à Bruxelles : La misère des recrutés locaux

«Même si vous avez raison et que je vous dois; je n’ai pas d’argent a vous donner allez y se plaindre là où vous voulez); synonyme de (bébibabolo) à l’ambassade du Mali à Bruxelles». Mais en tant que dieu est là le vautour ne mangera jamais l’herbe.  

                                        

Une  Ambassade  importante au cœur de l’Europe comme celle-ci  est devenue un lieu où rien n’est respecté, les droits sociaux des personnels se détournent ; les salaires sont grignotés au vu et au su de tout le monde.

 

Moctar Ouane ancien ministre affaires étrangères

 

Détail :

En 2006, tout le monde sait que les plus hautes autorités de l’état ont demandé à toutes les missions diplomatiques et consulaires du Mali à l’étranger de régulariser les personnels recrutés sur place (voir Fax N°0666/MAECI/SG/DAF du 22 Août 2006). C’est à dire les non diplomates.

 

 

 

Nous personnels de l’ambassade du Mali à Bruxelles avons attendu plus longtemps sans suite de la part de notre ambassadeur. Voilà comment  dieu sait faire ses choses, le 10 Mai 2010 nous avons adressé une lettre collective au ministre Moctar Ouane chef de la diplomatie malienne à l’époque pour revendiquer nos droits sociaux. Ladite  a été répondue  par son secrétaire général   pour bien démystifier la situation. (Voir Fax N°0479 du 18 Mai 2010).

 

 

 

Voilà comment nous avons découvert que nos droits sociaux étaient des bonnes affaires pour l’ex ambassadeur et son comptable. D’Octobre 2007 au mois de Mai 2010, nous étions à 38 mois d’arriérés dont nos sous sont dépensés sans aucun centime à notre profit en tant que bénéficières .Cela montre une préméditation car, si nous n’avions pas fait une pétition, les choses allaient rester dans l’obscurité de la corruption.

 

 

Après avoir eu la confirmation  avec le département, nous avons demandé à S.E Monsieur l’ambassadeur de  régler notre manque à gagner  auprès de la sécurité sociale pour que nous soyons en jour, impossible de le faire, l’argent est déjà  dépensé. Comment un ambassadeur arrive à mal gérer les charges sociales des travailleurs de telle manière, or c’est pour financer notre retraite. Ils sont déjà partis à la retraite, ils bénéficient leurs pensions, pourquoi  détourner pour les autres. C’était pour  faire un  code secret pour  s’enrichir sur le dos des pauvres travailleurs, comme disent les gens, nous allons préparer notre retraite encore. C’est pas du << halal>>.Dieu n’aime pas ça. Ce fléau doit être combattu dans notre société diplomatique. Les hautes autorités doivent mettre en garde les ambassadeurs de ne pas gérer les ambassades comme  une société privée pour éviter les malentendus et les injustices. Le journal Les Échos à son édition quotidienne N°4030 du mercredi 6 Mars 2013 ont tout dit sur les ambassades du Mali à l’étranger avec << titre : Grandeurs et misères de nos représentations >>.

 

 

 

Les personnels de nos missions diplomatiques et consulaires sont maliens majoritairement  à peu près 80%.Un ambassadeur doit défendre  les intérêts  des maliens et non de les mettre  dans une situation précaire à son profit. Un responsable  ne doit  en aucun cas tricher un centime de son subalterne. Plusieurs reprises, nous échangeons avec lui, quel argument de trop et de trop, plus qu’une Danube, aucune réalité ne lui parvenait, c’est une honte. Nous dénonçons cette préméditation aux plus hautes autorités de l’état. C’est une corruption.

 

 

 

Nos salaires sont grignotés, payés incomplets  et pourtant nos droits sociaux sont payés par l’état d’un montant de 598 euros /mois et par personne jusqu’à la date du 31 Janvier 2014. Nous avons perdu chacun 598 euros par mois et personne pendant 38 mois d’Octobre 2007 au 31 Décembre 2010. Grâce  à la pétition ce réseau bien organisé a été découvert. Le ministère des affaires étrangères est  au courant depuis très longtemps.

 

 

 

Nous  en tant que victimes, n’avons pas cessé de réclamer nos droits à monsieur l’ambassadeur qui est le responsable. Une chose dite  incroyable mais vraie, voilà comment il dérape de parole verbale devant les témoins : agent comptable et un de ses conseillers.

 

 

 

<<Même si je vous dois, je n’ai pas de l’argent à vous donner, allez y se plaindre là où vous voulez>>Personne ne peut nier ce mot à l’ambassade après avoir mal géré nos droits sociaux. Comment jugez-vous ça ? Est-ce qu’un ambassadeur doit parler comme ça ? Encore, pauvres employés maliens (chauffeur, cuisinier, gens de maison et un vieux maître d’hôtel qui est le doyen actuellement à l’ambassade) ont dit à l’ambassadeur << monsieur l’ambassadeur, nous avons  beaucoup patienté et souffert  pour vous>>.  Voilà sa réponse << si vous ne patientez pas, qu’est ce que vous allez faire>>

 

 

 

Pendant tout le temps de son excellence monsieur ambassadeur I.B.B (Ibrahim Bocar Ba) nous vivions dans cette injustice sociale, surtout d’autres non  maliens sont très favorisés et les maliens sont discriminés sur tout le plan. Celui qui n’est pas d’accord peut venir à Bruxelles, il aura toutes les choses claires devant lui. Jusqu’à présent  ça continue, rien n’est réglé encore, parce que nous sommes même menacés de suppression d’assurance maladie.

 

 

Nous racontons ce que nous vivons et non entendus, c’est comme le poisson sardine parle sur le caïman dans l’eau. Lui ne peut pas mentir sur son maître car ils sont des voisins sous l’eau. Cette ambassade est oubliée par les vérificateurs sinon la gestion des déniés publics et celle des travailleurs sont les mêmes. Donc ils doivent  à ce que cette gestion se fasse aussi comme le texte leur dit et non comme ils veulent pour mettre l’avenir des travailleurs maliens en péril.

 

 

Le Collectif de l’Ambassade du Mali à Bruxelles

SOURCE: 22 Septembre

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