À la veille des fêtes, les banques sont engorgées par les clients. Un phénomène lié aux dépenses de la fête et le retard que les clients prennent avant d’effectuer leurs opérations. Nous sommes allés à la rencontre de Monsieur Amara Abdel Karim Diarra, Directeur de l’Agence Centrale de le Banque nationale de développement Agricole (BNDA).
Mali Tribune : Qu’est ce qui fait qu’il y a une forte affluence dans les guichets des banques les veilles de fêtes ?
Amara Abdel Karim DIARRA : C’est lié à plusieurs phénomènes principalement à la forte demande de la clientèle pendant cette période. Il faut signaler que les clients ont besoin de faire des opérations pour faire face aux dépenses de la fête. A cela il faut ajouter que les salaires sont faits pour la plupart quelques jours avant la fête. Ces facteurs combinés font que les clients ont besoin d’accéder à leurs fonds. Ce sont les causes principales de la forte affluence dans les guichets des banques les veilles de fêtes.
Mali Tribune : Qu’est ce qui provoque souvent les blocages ?
A. K. D. : A mon avis, il n’y a pas de blocage. Comme je l’ai dit tantôt, c’est la forte affluence qui provoque cet engorgement. A chaque fois que cela arrive, la BNDA prend des dispositions idoines pour satisfaire la clientèle.
Mali Tribune : Quelles sont les mesures que vous avez prises pour faciliter les opérations ?
A. K. D. : Les mesures prises sont de plusieurs ordres. Pour les opérations de caisse (retrait au guichet), les équipes ont été renforcées, notamment le nombre de caisses de retrait et de versement. Il y a aussi une surveillance plus accrue des guichets automatiques qui sont à la disposition de la clientèle pour faciliter les opérations jour et nuit.
Pour les opérations de crédit on a aussi des équipes dédiées aux prêts évènementiels en l’occurrence le “prêt Tabaski” afin d’accompagner notre aimable clientèle.
Mali Tribune : Les prêts évènementiels sont-ils disponibles ?
A. K. D. : On a commencé à faire les “prêts Tabaski 2019” il y a deux mois environ. Le plafond est 800 000 F CFA.
Mali Tribune : Quel conseil donnez-vous à vos clients pour mieux faciliter les opérations ?
A. K. D. : Nous demandons à nos clients d’être patients parce qu’à l’approche des fêtes, les demandes explosent cela provoque l’engorgement dans nos guichets.
Donc, une opération qui se traite en 2 minutes peut prendre beaucoup plus. On leur demande d’être patients et de s’y prendre tôt. Beaucoup de clients attendent la dernière minute pour venir. Cela crée une forte pression sur les équipes. Ce qui peut créer des problèmes de communication.
Propos recueillis par
Sira Diarra
Source: Mali Tribune