Le désormais ex-président de l’ADP Maliba, actuel ministre des réformes, Amadou Thiam, semblerait trouver une autre voie, disons même plusieurs options selon nos informations. Exclu par son parti ADP MALIBA pour trahison après sa nomination au gouvernement, de façon unilatérale et sans consentement du président d’honneur Aliou Boubacar Diallo, Amadou Thiam se trouverait quelque peu sonné et désorienté de nos jours.
Mais la politique, c’est donner des coups et en recevoir en retour. Selon nos renseignements recueillis dans son entourage immédiat, Amadou Thiam vivrait un dilemme à trois options.
Premièrement, rejoindre ASMA-CFP de Soumeylou Boubeye Maiga, son nouveau mentor qui souhaiterait lui proposer un poste de son choix au sein du parti. Deuxièmement, rejoindre le parti présidentiel, le RPM qui reste la première force politique du pays. Ou troisièmement, créer un nouveau parti politique qui s’apparenterait aux initiales de l’ADP MALIBA.
Selon nos confidences, le nouveau ministre Amadou Thiam, sans parti politique, aurait commencé des consultations avec des membres de sa famille et des personnes ressources afin de définir son avenir politique.
Depuis l’acte officiel de son exclusion de l’ADP MALIBA, le ministre Amadou Thiam fréquenterait sous, de façon voilée, les personnalités suivantes ci-après : L’imam Mahamoud Dicko et affiliés , son nouveau mentor, l’ex Premier Ministre, Soumeylou Boubeye Maiga , le président du CNJ Souleymane Satigui Sidibé, la présidente de la CAFO, le président de l’APCAM Bakary Togola et des conseillers de l’ambassade de France qui lui ont organisé une audience avec l’ambassadeur de France au Mali, Monsieur Meyer Joël aussitôt après la prise de fonction du ministre, le 22 mai 2019, pour évoquer l’intérêt de la France et de la communauté internationale sur les nouvelles réformes que le Mali s’apprêterait à engager.
Cette dynamique, si elle arrivait au bout, pourrait déjouer le plan d’un jeune, naturellement ambitieux mais qui taperait à des portes totalement différentes et opposées. La guerre froide entre DICKO, ses alliés et SBM est connue de tous meme si certains l’évoquent de façon diplomatique.
La France, quant à elle, a déjà les flammes aux fesses au regard de la situation sécuritaire. Aliou Boubacar Diallo a pesé de tout son poids pour faire renvoyer son cadre de parti. Ainsi, il faut trouver un moyen d’arriver pour soi-même d’abord et pour le pays ensuite. Dans l’arène politique, tout est permis, c’est juste une question de circonstances et d’acteurs.
Figaro du Mali