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Amadou Sidibé, le D.G de la BDM-SA parle: “Chaque année, la BDM-sa ouvre cinq agences à Bamako et à l’intérieur du Mali pour être davantage proche des clients »

Les journées des banques et établissements financiers du Mali sont l’occasion pour les grandes banques de la place de présenter leurs produits et innovations. Dans cette interview, Amadou Sidibé, Directeur Général de la Banque de Développement du Mali (BDM-SA), évoque l’importance de ces journées pour la première banque du Mali et des efforts qu’elle déploie pour rapprocher davantage les banques des populations.

bdm sa

 Que visent les banques maliennes par l’organisation de telles journées ?

L’organisation de ces journées répond à un souci : mieux faire connaître les banques par le client. Au-delà, faire connaître nos produits et nos contraintes afin de faire dissiper l’image d’incompréhension que les uns et les autres ont vis-à-vis des banques.  Ce genre d’espaces contribue à faire mieux connaître les banques par les usagers.

Quelle est l’importance de la présence de la BDM à ces journées ?

La BDM étant la première banque du Mali, elle ne peut pas être absente à cet évènement. C’est évident !

Présentez-nous un produit de la BDM ?

Le prêt acquéreur BDM/ACI. Il s’agit d’un partenariat que nous avons conclu avec l’ACI afin de permettre au maximum de Maliens d’avoir des terrains ou même des habitations que nous finançons avec des conditions très préférentielles avec participation d’environ 80%. Soit 20% d’apport personnel. Nous accompagnons les clients du Mali ou de la diaspora pour l’acquisition de la propriété immobilière.

Le taux de bancarisation est très bas au Mali, même si la BDM s’en sort mieux. Quel appel avez-vous à l’endroit des populations ?

Avant de lancer un appel au peuple malien, il faut que la BDM dise ce qu’elle-même elle fait pour améliore le taux de bancarisation. La BDM a en effet mis dans son programme l’ouverture chaque année de cinq agences à Bamako et à l’intérieur du Mali. Ce qui permettra d’approcher davantage la banque des populations et partant, cela va améliorer fortement le taux de bancarisation.

Les sociétés ou compagnies de télécommunication comme Orange ou Malitel développent des produits qui, on peut le dire, concurrencent un peu les banques. Vous n’avez pas peur de cette nouvelle forme de concurrence ?

On n’a pas peur. Chacun fait son métier ! Orange-money, Mobicash ou Wari sont des partenaires. Nous travaillons avec ces sociétés. Nous nous faisons autre chose que ces produits. Elles fonctionnent en partenariat avec les banques et nous, ils ne nous font pas peur, ces produits de transfert d’argent.

La finance islamique apparaît aujourd’hui comme une alternative sérieuse à la crise financière mondiale. N’en avez-vous pas peur non plus ?

Et pourquoi ? La finance islamique a toujours existé. Nous, nous poursuivons notre petit bonhomme de chemin avec bonheur !

A.S.G

Source : L’Enquêteur

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