C’est du moins ce qu’a laissé entendre Amadou Koita, président du Parti Socialistes PS-Yelen Coura lors de l’ouverture de la seconde convention extraordinaire du Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES).

D’entrée de jeu, Amadou Koita  s’est réclamé du Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES)  à cause des idéaux sur lesquels sont fondés cette formation politique. Il s’agit des idéaux de leur mentor, Amadou Toumani Touré. En effet, ce parti qui s’inspire du programme du président ATT  a été créé à partir des cendres du Mouvement citoyen dont Amadou Koita a été le leader au niveau de la jeunesse.

« J’ai été du PDES, j’y serai car nous avons partagé le même idéal », a indiqué Amadou Koita devant les leaders et militants du PDES.

Selon lui, Amadou Toumani Touré est un symbole que certains ont vite voulu enterrer, oubliant qu’il est impossible d’enterrer un symbole.

Très acerbe contre le régime d’IBK, Amadou Koita expliquera que sous ATT, c’était la République des citoyens. Car selon lui,   la République des citoyens est celle qui  construit des routes, des écoles, des hôpitaux et centres de santé, des logements sociaux….pour les populations.  A l’en croire, c’est cette République qu’ils ont connue après la révolution de 1991. Avant que cela ne soit approfondi sous le régime d’Amadou Toumani Touré à travers son Programme pour le Développement Economique et Social.

Mais, contrairement à cela, depuis le début du régime d’IBK,  le pays fait face à des scandales. Ainsi dit-il, la République des citoyens a été transformée en République des scandales, des surfacturations, du confort personnel du président au détriment des préoccupations légitimes et pressentes des populations.

Face à cette situation, Amadou Koita a demandé aux membres du PDES, aux partis qui partagent les idéaux de l’ancien président  ATT, à se réunir après cette seconde  convention  extraordinaire du PDES pour exiger son  retour au Mali. Car selon lui « après le printemps burkinabè qui a fait parti le président Blaise Compaoré, il ne souhaite pas un printemps pour le Mali ».  Toute chose qui n’est pas à exclure avec la situation que les populations  maliennes vivent au quotidien depuis l’arrivée d’IBK au pouvoir : scandales financiers, surfacturations prouvées par le rapport du vérificateur général, l’audit des institutions de brettons Woods avec à leur tête le Fonds Monétaire International (Fmi), etc…

A.Diarra