Ils sont là à rôder autour des pays de l’AES tels des vautours cherchant à dépecer leurs proies.
Au nord, l’Algérie n’ayant pas d’alibi et la puissance militaire d’attaquer le Mali et s’en tirer indemne, essaye de mettre en œuvre avec les services spéciaux de la France, les plans d’une attaque terroriste d’une certaine envergure sur Kidal. Les 2 larrons ont eu à rédiger ensemble les plans de capitulation et de division du Mali par les fameux accords dits d’Alger et dont Bamako s’est retirée à juste titre. Tant
mieux ! Plus il en sortira des terroristes à découvert, plus l’armée malienne en occira.
Les dirigeants algériens jouent avec le feu. Ayant une population très concentrée et de très grandes infrastructures économiques et stratégiques à portée des frappes du Mali, les stratèges algériens s’ils en existent, auraient dû de primé abord calculer les énormes pertes à subir avant de leur pays se lance dans une quelconque aventure stupide. Une attaque armée du Mali en provenance du territoire algérien, donne juridiquement droit au Mali de frapper sûr le territoire algérien. C’est un cas de belligérance flagrante. Tous les complots ourdis par l’Algérie contre le Mali ont tous lamentablement échoué tant au récent Sommet des Non-alignés qu’au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU. A chacune de ses
sorties, l’Algérie se ridiculiser.
Elle se trompe lourdement en croyant qu’en adoptant un comportement hostile à l’égard de pays en difficulté avec l’Occident, elle s’attirera la sympathie de cette dernière pour recevoir des armes prouvant contrebalancer la puissance militaire du Maroc, alliée de très longue date dû patron de l’OTAN. C’est faire preuve d’une ignorance de ce qu’est la géostratégie. Il est tout aussi fort possible que la nomenclature algérienne au pouvoir n’ait jamais rien appris des leçons de l’Irak et de la Libye. Les dirigeants algériens semblent ignorer que leur pays ne peut être le réceptacle de l’Internationale
terroriste et s’en tirer à bon compte.
Tôt ou tard, l’Algérie sera impitoyablement frappée. Cela semble être son sort et son destin inéluctable, auxquels elle ne pourra plus jamais échapper. Ses chefs ignorent qu’une alliance avec les puissances occidentales leur sera infailliblement fatale. Sadam Hussein et Mouamr Kadhafi l’ont appris à leur dépend. Israël frappera inéluctablement l’Algérie au moment où elle est en froid avec tous ses États voisins.
Ailleurs, ayant échoué dans ses plans à éloigner le Mali de la Fédération de Russie, l’Allemagne se tourne ostensiblement vers le Burkina Faso qu’elle cherche à débaucher de l’AES en lui ouvrant largement son carnet à chèques.
L’Allemagne agit avec les Etats Africains comme si c’était lors du partage du continent entre les Etats impérialistes à Berlin.
La Russie à l’époque avait refusé de prendre part à ce dépeçage. De nos jours, en plus de déployer des bases militaires tout autour de l’AES, les pays de l’OTAN cherchent à les démarcher un à un afin de les diviser et faire éclater leur nouvelle alliance aux potentialités minières immenses.
L’Allemagne de nos jours, continue à prendre les Africains pour de grands enfants qui ne doivent appartenir qu’à l’Europe occidentale et ne jamais tomber dans l’escarcelle de la Russie. Toute l’offensive diplomatique qu’elle déploie en ce moment est orientée dans l’atteinte de cet objectif après avoir essuyé un échec au Mali.
Le Général Tiani résiste…
Au Niger, une très forte délégation américaine comportant de nombreux hommes d’affaires vient de retourner bredouille aux États-Unis. Leur objectif était de faire des propositions mirobolantes au
président Tiani pour le convaincre de prendre ses distances avec Moscou. Le président de la transition nigérienne, malgré leur insistance a refusé de les recevoir.
Pendant cette grande offensive économique pour faire éclater l’AES, la puissance vaurienne qui n’a jamais gagné une guerre, s’évertue à partir du nord du Bénin et de la Côte d’Ivoire à lancer une
opération de grande envergure de mercenaires contre les pays de l’AES. Ses laquets intérieurs, traîtres aux intérêts supérieurs de leur pays, croyant leur heure à jamais venue, s’agitent dans tous les
sens, donne de la voix dans une tentative de diviser et déstabiliser la transition malienne. Ils peuvent pour un début abattre le premier ministre, obstacle à leurs ambitions affairistes.
Pour être remplacé par qui ? Un des leurs, un jamais gagnant des élections au Mali ? La seconde étape après avoir obtenu le limogeage du premier ministre, s’attaquer au chef de la transition en exigeant des élections immédiates dans un pays en guerre. De la bouffonnade de la part de gens en mission, incapables de se faire élire rien qu’au niveau de leurs propres familles et qui se croient avoir un destin
national. On ne peut empêcher quelqu’un de rêver mais cela doit avoir de la limite quand cela tend à la déstabilisation des institutions sur commande d’un État étranger connu de tous pour des ingérences intempestives dans les affaires intérieures du
Mali.
Accélération du processus L’AES de son côté ne reste pas les bras croisés. Elle accélère le processus d’intégration de ses 3 États membres. Dans les jours à venir, se tiendra à Bamako, la première rencontre au sommet des chefs d’État de l’AES.
Lors de cette rencontre sortiront de très importantes décisions qui engageront l’avenir des peuples du Liptako-Gourma. L’espace AES ne formera plus qu’un seul et même territoire avec une armée commune.
Cette perspective empêche certaines chancelleries de pays néocolonialistes de dormir.
GFD
Source: Le Democrate