Après un premier communiqué d’un groupe associations algériennes, puis un deuxième communiqué cette fois de l’ONU, Alger dénonce des critiques « inacceptables » et affirme que les expulsions se font dans le respect de la dignité et des droits humains.
Face aux critiques des associations, Alger parle de « campagne malveillante ». Face aux critiques du Haut Commissaire des droits de l’homme de l’ONU, elle dénonce des propos « inacceptables ».
Selon Alger, les critiques du représentant de l’agence onusienne se fondent sur de « simples allégations parcellaires approximatives et non vérifiées ». Les autorités algériennes affirment d’abord qu’elles doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour la sécurité du pays. Elles expliquent ensuite que les expulsions se font conformément à la loi algérienne, et que les conditions ne sont pas dégradantes.
« Les centres d’accueil sont spécialement aménagés à cet effet », précise le communiqué et le transport jusqu’à Tamanrasset est assuré par « des autobus dotés de conditions optimales de confort ».
Enfin, le communiqué rappelle la position algérienne sur le traitement des questions migratoires : la priorité de la communauté internationale devrait être de lutter contre les facteurs qui poussent les migrants à quitter leurs pays vers le Nord. Ce week-end, les arrestations se sont poursuivies dans la capitale.
RFI