Le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika a clairement dit « notre génération est finie ». Entendant par là qu’il faut donner aux nouvelles générations la chance de gérer le pays en lui transmettant le flambeau.
Selon des révélations faites par Louisette Ighilahriz, moudjahida et sénatrice démissionnaire, le souhait d’Abdelaziz Bouteflika est que le flambeau soit passé aux nouvelles générations et que la génération qui est actuellement au pouvoir s’écarte. « Il a clairement dit « notre génération est finie » et il voulait dire par là qu’il faut donner aux nouvelles générations la chance de gérer le pays en lui transmettant le flambeau et ceux qui parlent au nom du président doivent agir en accord avec cette idée », a rappelé la démissionnaire.
En réalité, la désormais ex-sénatrice faisait référence au discours prononcé par le Président Bouteflika le 8 mai 2012 à Sétif. Lequel discours, elle partage entièrement. « Nous sommes une génération qui a donné ce qu’elle a pu et qui a fait l’impossible pour libérer le pays du colonialisme français et aujourd’hui est venu le tour de la nouvelle génération de développer ce pays », s’est confessée Louisette Ighilahriz.
Pour Louisette Ighilahriz, « ma démission n’est pas du tout tardive. Les principes ne sont pas liés à des délais précis. J’ai passé deux ans au Conseil de la Nation et il me reste encore quatre ans pour compléter mon mandat mais j’ai décidé de tout laisser et de retourner chez moi, loin de toutes ces décisions qui sont prises ».
Et d’enfoncer : « Ne croyez pas que j’étais d’accord avec ce qui se passait ces dernières années mais j’ai décidé de patienter avant de révéler ma position définitive. J’ai longuement réfléchi et j’ai cherché où résidait le problème pour que ma décision ne soit pas trop hâtive ».
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