Un total de 140 terroristes ont été tués de janvier à septembre 2013 au cours des opérations menées par différents corps armés algériens contre des groupes jihadistes près des frontières avec le Mali, la Tunisie et la Libye, a indiqué mercredi à Xinhua une source sécuritaire algérienne sous couvert d’anonymat.
En outre, les éléments de l’armée, de la police et de la gendarmerie ont arrêté 49 personnes pour des motifs d’appartenance ou de soutien à des groupes terroristes et de trafic d’armes.
Le bilan le plus lourd infligé à ces groupes remonte, selon la même source, au mois de janvier, lorsque les forces de l’armée ont mis hors d’état de nuire 46 combattants liés aux Signataires par le Sang et à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), dont 38 terroristes engagés dans la prise d’otages à la mi-janvier dernier sur le site gazier de Tiguentourine, à In Amenas (sud-est du pays).
De janvier à septembre, 16 opérations antiterroristes ont été menées dans les régions du sud de l’Algérie.
Au mois de juillet , les forces spéciales ont réussi un grand coup en tuant l’adjoint de l’Emir d’AQMI, à savoir Abou al-Walid Touhami, 38 ans.
Ces forces d’élite de l’armée algérienne ont également réussi à déjouer huit tentatives d’introduction d’armes à travers les frontières avec la Libye et le Mali.
Face aux troubles que connaissent ses voisins comme la Libye, le Mali et la Tunisie, l’Algérie a renforcé son dispositif militaire à ses frontières sud et est, en effectuant plusieurs opérations de ratissage, notemmant aux mois de juin et de juillet.