Les autorités guinéennes et togolaises ont interdit le débarquement dans leurs pays respectifs d’une cargaison de riz “impropre à la consommation” et de qualité “douteuse”. Dénommé Oceanprincess, le navire transportant le riz en question est venu de Yangon, en Birmanie.
Cette denrée alimentaire de base dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest est souvent importée des pays d’Asie. La cargaison de 22.000 tonnes était destinée préalablement à la Guinée sur commande d’une huilerie. Soumis aux analyses biochimiques, il a été constaté des anomalies liées au poids et à la qualité. Le déclarant impropre à la consommation, les autorités guinéennes ont alors pris leurs responsabilités de refuser d’autoriser son débarquement et sa commercialisation. Mieux, le ministre du Commerce, Boubacar Barry, a donné l’ordre de le renvoyer au fournisseur.
Ainsi refoulé, le fameux navire est arrivé au port de Lomé le 6 janvier dernier où lui a été réservé le même accueil responsable. Mieux, les autorités togolaises ont été bien inspirées de chercher à s’informer auprès de leurs homologues de Guinée.
“La documentation fournie par le navire n’étant pas conforme, nos services techniques ne peuvent pas procéder à l’inspection phytosanitaire de la cargaison en application de la règlementation phytosanitaire au Togo”, relève-t-on dans une correspondance du ministère de l’Agriculture adressée à la direction générale du port de Lomé. ‘’En conséquence, il est strictement interdit au navire d’engager des manœuvres de déchargement du stock au port de Lomé’’, ajoute le ministère.
Actuellement, le riz pourri est en vadrouille sur l’océan Atlantique le long de la Côte ouest africaine…en attendant un acquéreur. Prions pour que la nouvelle ne soit parvenue aux oreilles de certains de nos opérateurs économiques! Car il est à craindre que ce poison ne se retrouve sur nos marchés, donc dans nos assiettes et, bonjour les dégâts! La cause ? Elle est bien là…. entre la mentalité de ces chercheurs de profits n’ayant cure de la santé de leurs compatriotes et le laxisme non désintéressé des services de douanes et de commerce ! Pauvres hères que nous sommes !
Le Challenger