La Coordination nationale des organisations paysannes (Cnop), en collaboration avec l’Apcam et la Fao et l’Aopp, a organisé un atelier de lancement des activités de l’Année internationale de l’agriculture familiale. C’était le 8 mai au Centre international de conférence de Bamako. Objectif : s’accorder sur les approches et démarches à privilégier pour promouvoir le rôle, la place et la contribution de l’agriculture familiale dans l’éradication de la faim et la réduction de la pauvreté.
La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence de la représentante du ministre du Développement rural, en présence du représentant de la Fao, Fadima Seïdi et du président de la Cnop, Ibrahim Coulibaly.
Compte tenu de l’importance de cette agriculture familiale dans la réduction de la faim et de la pauvreté, le Forum rural mondial a entamé une campagne pour la déclaration de l’Année internationale de l’agriculture familiale. Cette campagne a été portée par 360 organisations de 60 pays des 5 continents et soutenue par 40 Etats et gouvernements. C’est ainsi que l’organisation des Nations unies a proclamé le 22 décembre 2011, lors de sa 66ème session, dans sa résolution n°66 /222, l’année 2014 comme Année internationale de l’agriculture familiale, afin de reconnaître sa place dans la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire à l’échelle mondiale.
Au Mali, la Loi d’orientation agricole (Loa) élaborée par la Cnop, qui est le document de référence de toutes les politiques agricoles depuis 2008, met un accent particulier sur l’importance de l’agriculture familiale. C’est dans cet esprit qu’un Comité national de mise en œuvre des activités de l’Année internationale a été mis en place. Il est composé de la Cnop, de l’Apcam, de l’Aopp et de la Cnu.
Lors de sa réunion du 18 avril 2014 pour échanger sur les enjeux et mécanismes de mise en œuvre des activités de l’Année internationale de l’agriculture familiale (Aiaf), le Comité national a pris la décision d’organiser cet atelier qui va permettre d’harmoniser la compréhension sur les enjeux de l’Aiaf et de jeter les jalons pour une célébration réussie à travers le lancement officiel des activités de l’année.
À noter que cet atelier a regroupé une centaine de participants, issus des secteurs public, privé et associatif ; des représentants des ministères concernés, des parlementaires, des partenaires techniques et financiers, des organisations de la société civile et des personnes ressources.
Diango COULIBALY
Source: Le Reporter