Environ 7800 délégués sont attendus de plus de 110 pays pour la 20ème édition du Indaba Mining au Cap.
Mais cette année, les acteurs majeurs du secteur en Afrique vont devoir faire du business sur fond de tensions sociales.
En Afrique du Sud, la grève du platine se poursuit.
Et les relations entre patronat et employés vont etre au coeur des discussions.
En 20 ans, le Mining Indaba est devenue la conférence qui donne le pouls de l’industrie minière en Afrique pour le restant de l’année.
Ici, patronat, décideurs politiques et économiques parlent du climat des affaires.
Pendant trois jours, près de 8000 délégués, investisseurs privés, ministres, organisations de la société civile échangent des idées, signent des contrats et réfléchissent a la gestion des ressources minières sur le continent.
En 2012, l’Afrique est arrivée en deuxième position après le Canada en termes d’investissements pour l’exploration minière.
Mais si les potentiels sont énormes, les défis sont nombreux.
Alors que la grève se poursuit dans le secteur du platine en Afrique du Sud, au Cap, il va être beaucoup question de responsabilité sociale et de la manière dont les compagnies minières gèrent leur personnel…
De plus en plus souvent, les communautés locales et les mineurs réclament, parfois de manière violente, de pouvoir bénéficier des dividendes issus de l’extraction des minerais.
Et, avec la baisse des prix des matières premières et la hausse des coûts de production, certains analystes pensent que les entreprises minières doivent revoir leur mode de fonctionnement pour continuer à augmenter leurs bénéfices sur le long terme.
Autre sujet de préoccupation dans le secteur minier en Afrique du Sud: la réforme de la taxation des entreprises minières.
Dans les allées du centre de conférence du Cap jusqu’à mercredi soir, il sera donc question de réfléchir à une approche plus contructive et collaborative entre les gouvernements, le patronat, les employés et les communautés locales.
Source: BBC Afrique