Le prince jordanien, candidat à la présidence de la Fifa, réclame une enquête sur un accord conclu entre la Confédération africaine de football (CAF) et son homologue asiatique.
L’accord en question est, selon Ali Bin al-Hussein, « une tentative flagrante » de faire voter les dirigeants des deux parties pour un seul candidat, à l’élection du président de la Fifa.
Il a demandé à la fédération internationale d’enquêter sur cet accord conclu entre la CAF et son homologue d’Asie.
Il s’agit d’un « mémorandum d’entente » censé « renforcer (…) la coopération » entre les deux parties. Il sert aussi à « renforcer les compétences des différentes parties prenantes, en Afrique et en Asie », dans les quatre prochaines années.
L’accord a été signé vendredi, à Kigali (Rwanda), par le président de la CAF, Issa Hayatou, et le Bahreïni Sheikh Salman bin Ebrahim al-Khalifa, président de la Confédération asiatique de football et candidat à la présidence de la Fifa.
Il pourrait être un premier pas vers un soutien de l’Afrique à Salman.
La CAF et son homologue asiatique détiennent 100 des 209 suffrages à exprimer lors de l’élection du président de la Fifa.
Outre le prince jordanien (40 ans) et Sheikh Salman bin Ebrahim al-Khalifa (49 ans), la présidence de la fédération internationale sera disputée par trois autres candidats, le Sud-Africain Tokyo Sexwale (62 ans), l’Italien Gianni Infantino et le Français Jérôme Champagne.
Source: BBC