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Affichages publicitaires: la fin de la chienlit

Après la signature d’une convention entre les collectivités et le Groupement patronal des professionnels de la communication (GPAC), en janvier 2020, relative aux affichages publicitaires et la création de la Commission d’implantation des panneaux publicitaires (CIP), en août 2021, une cérémonie a réuni, hier, l’ensemble des acteurs concernés, autour du ministre de la Communication, de l’économie numérique et de la modernisation de l’Administration, Harouna Mamadou TOUREH, visant à acter le lancement officiel du CIP.

 

Occasion pour le Président du GPAC, Sidi DIANIOKO de souligner que par ce lancement, c’est un palier supérieur qui est franchi dans le cadre de la règlementation de la publicité. Il s’inscrit, a-t-il rappelé, dans le cadre d’un processus marqué par la création d’un cadre légal à l’exercice de la profession d’agence de communication ; la délivrance d’agréments à 55 agences de communication.
« C’est une première qui permet d’exercer dans un cadre légal. Désormais, il n’est plus possible d’exercer dans l’informel. Toutes choses rendues possibles grâce aux efforts conjugués de l’Etat et des acteurs de la communication. Aussi, ne pouvions-nous pas terminer ce processus sans nous intéresser aux affichages publicitaires », a fait savoir Sidi DANIOKO.
Selon le Président du GPAC, c’est suite à de multiples interpellations sur le désordre qui caractérisait les affichages publicitaires qu’ils ont été amenés à prendre une telle décision. Ce d’autant plus que cette chienlit posait autant un problème d’esthétique que d’insécurité à Bamako, Kati et Kalaban Coro.
Il a expliqué que la convention GPAC-Collectivités relative aux affichages publicitaires a abouti à la création du CIP qui comprend également des représentants des forces de sécurité et des services techniques de l’Etat et à la mise en place d’une Commission d’arbitrage.
La Commission est désormais mise en place, ses membres désignés. Elle est présidée par un représentant des collectivités en la personne de Alou DIABATE, a informé le Président du GPAC qui n’a pas manqué de souligner que le CIP aura un pouvoir de désinstallation des panneaux publicitaires qui contreviendraient aux normes édictées.
Selon le Président du CIP, Alou DIABATE, la régulation s’étendra pour le moment à Bamako, Kati et Kalaban-Coro.
Il juge le partenariat gagnant-gagnant entre les collectivités et les professionnels de la communication.
Pour sa part, le Maire de la Commune V du District de Bamako, Amadou OUATTARA, au nom de ses collègues des 6 communes de Bamako, de Kati et de Kalaban-Coro, a pris l’engagement que les collectivités ne ménageront aucun effort pour permettre au CIP d’atteindre ses objectifs qui participent de la sécurité des populations qu’ils ont en charge, en plus de la dimension rentabilité.
Dans son discours de lancement de la Commission d’implantation des panneaux publicitaires, le ministre TOUREH a rappelé quelques éléments des échanges avec le président du GPAC qui ont permis de diagnostiquer un problème de société, de sécurité et même de rentabilité.
Avec la convention, vous avez un cadre de travail cohérent, sain, a dit Mamadou Harouna TOUREH qui a souhaité la collégialité dans le travail, le respect scrupuleux des dispositions en vigueur, autant par les autorités que par les professionnels de la communication. Il a prôné la mise en place de critères objectifs qui ne privilégieraient pas uniquement leurs intérêts professionnels.
Un bon traitement salarial des agents qui seront engagés et une couverture sociale, telles sont les exigences formulées par le ministre à l’endroit des professionnels qui écrivent une nouvelle page de la communication dans notre pays.

PAR BERTIN DAKOUO

Source : Info-Matin

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