L’affaire défraie la chronique. Il s’agit de 37 bébés, atteints de salmonellose en France dont 18 hospitalisés, après avoir consommé un lait ou un produit d’alimentation infantile de l’industriel francais « Lactalis » infecté, selon un bilan au 11 janvier.
Picot et Milumel, voilà les deux marques sous lesquelles le lait infantile fabriqué par Lactalis est vendu en Afrique de l’Ouest notamment au Sénégal, au Congo-Brazzaville, en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Togo, à Madagascar et au Mali.
Par conséquent, cette crise sanitaire touche alors une bonne partie des pays africains.
Si aucun cas de bébé malade n’a encore été décelé, pour l’instant, au Mali, les autorités compétentes ont pris des dispositions en procédant au retrait pur et simple des produits Lactalis sur le marché. Et ce depuis le 21 décembre 2017.
« D’ores et déjà, on a procédé au retrait de 6 952 kg de lait Picot dans ses différentes formes, ce qui représente 15 607 boîtes. Dans le lait Milumel, on ne l’a pas constaté », a déclaré Mamadou Sako, directeur général adjoint de l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anssa).
Au Mali, précise RFI, le lait en poudre pour bébé est commercialisé essentiellement dans les pharmacies et dans les grandes surfaces. Le secteur informel n’étant pas concerné, les contrôles des autorités sanitaires s’en trouvent facilités. Les dépôts pharmaceutiques coopèrent mais la principale difficulté, c’est d’identifier les importateurs.
Selon les autorités, aucun nourrisson malade n’a été signalé ni aucune recrudescence de la salmonellose constatée dans les centres de santé, pour le moment.
A rappeler que l’alerte avait été donnée par l’Union européenne et non par le fabricant.
Source: africatopsuccess