Mamou Koné chassée de son foyer conjugal par ses cohéritiers
Mamou Koné née le 2/ 01/ 1962 à Bamako a été légalement mariée à feu Bah Keita au centre d’état civil de Doumanzana le 9/11/2010 sous le régime polygamique. Depuis cette date, sans opposition aucune, des enfants et de la famille Keïta, chefferie traditionnelle de Bamako Coura. Ainsi, après la célébration de cette union sacrée selon les normes religieuses et administratives, cette dame a rejoint son foyer conjugal sans contrainte aucune. Elle occupa alors la place d’une épouse au sein de la famille Keïta.
Mamou s’occupa alors de son mari Bah Keïta jour pour jour
jusqu’à son dernier souffle. Suite au décès de ce dernier, le 29 janvier 2015, Mamou est victime de brimades,d’injures, de privation par le fait de Bintou,Rokia, Nostra et Soumaîla,
tous Keïta qui agissent de façon concertée pour la priver
de ses droits que lui confère sa qualité d’héritière.
Incroyable mais vrai !La famille Keïta met la jeune épouse de feu Bah dehors à Bamako Coura. Cette grande famille de renommée se trouve à Bamako Coura n’est cachée de personne dans ce quartier puisqu’elle est au trône du chef de village. A l’insu de leur marâtre,les cohéritiers passent par l’établissement d’un jugement d’hérédité dans lequel elle a
été omise. Chose qui a permis de l’exclure du bénéfice de la pension dont elle a droit.Elle vivra un enfer par la faute de ses autres cohéritiers par malveillance.Par la suite, la pauvre dame a été expulsée de force de sa maison conjugale en sa
qualité de belle maman. N’ayant pas eu d’enfant de son feu
mari Bah Keïta, elle vivra toute sorte d’humiliation,de dénigrement et de rejet chaque jour, par les enfants de son feu mari.Suite à cette situation scandaleuse du comportement
des membres de la famille de la chefferie coutumière de Bamako Coura qui n’ont nullement pu résoudre cette affaire qui s’est retrouvée devant les tribunaux.Selon l’étude de maitre Moussa Berthé, huissier de justice, le 19 septembre 2016 à 14h05, il ressort de la requête de madame KEÏTA MAMOU Koné,ménagère, domiciliée à Bamako Coura, rue
Ousmane Bagayogo,porte 312 ; devant les tribunaux la grosse de l’ordonnance des référés N°136 en date du juillet 2016, que le tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako a ordonné sa réintégration dans domicile conjugal sous astreinte de cent mille FCFA par jour de retard.
Commandement fait dans la règle de l’art par le ministère de
maitre Mamadou Balla Camara, Huissier de justice en date de 25 Aout 2016, elle réside toujours hors de foyer conjugal.
Au mépris de cette décision de justice, elle n’a pu réintégrer le domicile conjugal par hostilité et opposition de cohéritiers pour lui mettre dans ses droits.Certains de ses effets demeurent exposés dehors,devant la famille à côté de la poubelle,couverts de caoutchouc noir. Cette situation intenable lui cause un énorme préjudice social. La maison de la requérante a été démolie.Suite à cet état de fait,madame Djénébou Keïta, soeur de Bintou Keïta, ont déclaré que
la famille Keïta n’est pas le domicile de Madame Keïta Mamou
Koné, sachant qu’elle fut mariée à leur feu père. La pauvre Mamou Koné ne demande qu’aux enfants de sa coépouse de la réintégrer au sein de la famille,sachant qu’aucune loi n’autorise l’expulsion d’une personne du local qu’elle occupe et la démolition des installations. Sachant Mamou vit hors de sa maison, la justice depuis juin 2017 a ordonné de remettre
la dame dans ses droits, sous peine de cent mille par jour.
F.C
SOURCE LE DENONCIATEUR