Tous ceux qui ont pu entendre le ministre de l’éducation Ag Erlaf à l’Assemblée nationale sur ce qu’il faut désormais appeler « l’affaire du Collège Horizon » au Mali et qui sont soucieux de l’éducation ont été déçus des réponses données par le ministre.

Le problème reste entier. L’année scolaire ne s’annonce point sans inquiétude dans ces établissements Collège Horizon.
Le jeudi 14 septembre 2017, le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ag Erlaf était interpellé par le député Me Zoumana N’Tji Doumbia à l’Assemblée nationale pour s’expliquer sur la décision prise par l’Etat de céder les établissements scolaires Collège Horizon à la fondation Maarrife de truquie. Selon le député interpellateur, Me Zoumana N’Tji Doumbia, élu à Bougouni sous les couleurs du parti CDS Mogotiguiya, président du groupe parlementaire APM (Alliance pour le Mali) de la majorité présidentielle, cette décision de cession du Collège Horizon à la Fondation Maarif met en péril l’avenir des enfants maliens de ces écoles. L’honorable a invité le ministre à revenir sur sa décision qui n’est pas bonne pour l’éducation malienne. Mais comme on le voit c’est peine perdue. Mais, ce qu’il faut retenir de ce dialogue, c’est que le ministre a occulté, esquivé les questions essentielles qui lui ont été adressées. Et dans de tel cas, les élucubrations de l’interpellé n’ont fait que rajouter à la confusion.
Tout le monde sait que la décision de céder Collège Horizon est simplement politique. Mais quels sont les intérêts que le Mali peut perdre en refusant de se soumettre à la volonté du président turc ?
Le problème tire ses sources du coup d’Etat manqué contre le président RecepTayyip Erdogan, qui soupçonne son ancien allié devenu adversaire, Fétoulah Goullen, promoteur des écoles ‘’Collège Horizon’’ à travers le monde, comme principal commanditaire. Les enfants Maliens ne devraient pas en pâtir de cela.
Denis Koné

Source: lesechos