Après la plainte les accusations et plainte d’un groupement de femmes de la commune rurale de Kambila contre le maire Georges Kané, au Pôle économique, pour détourtenement de 93 millions de FCFA destiné à la construction d’un centre de Formation professionnelle dans cette localité, celui-ci a organisé, ce jeudi 21 novembre 2019, un point de presse. Face aux journalistes, il a balayé d’un revers de la main, les accusations à lui reprochées par les femmes indiquant que «le centre de Formation professionnelle pour les femmes de Kambila a été construit et réceptionné».
«Là où nous sommes, c’est l’enceinte du Centre de formation professionnelle pour les femmes de Kambila. C’est une structure financée par l’ANICT, dont les travaux ont pris fin, depuis plusieurs mois. Dire que ce centre n’a pas vu le jour et que le maire a détourné les fonds relève d’une accusation gratuite, sans fondement pour la simple raison que c’est l’ANICT elle-même qui finance à travers le trésor par tranche les entreprises pour l’exécution de ces travaux», a indiqué le conférencier. En tout cas, c’est en ces termes que le maire de la commune rurale de Kambila (localité située juste derrière le poste de contrôle de Kati), Georges Kané, a introduit ses propos lors de ces échanges avec les hommes de médias.
Il était entouré pour la circonstance de certains conseillers et du secrétaire général de la mairie.
Selon lui, sa surprise a été grande lorsqu’il a appris qu’un groupe de femmes a porté plainte contre lui au pôle économique soulignant qu’il a détourné 93 millions de FCFA destinés à la construction d’un édifice dédié à la formation professionnelle des femmes.
«Le centre en question fait face à la mairie de Kambila et toute personne qui doute de sa réalisation peut faire un tour pour constater de visu et se rendre à l’évidence que les propos de ce groupement de femmes en question ne sont pas fondés», a ajouté l’édile. Pour lui, ceux qui sont derrière cette cabale n’ont d’autres projets que de porter atteinte à son image et à sa dignité.
«Sinon, comment je peux détourner un montant dont je n’ai pas la garde, pourquoi soutenir que le centre n’a jamais vu le jour tandis que les travaux sont finis à 100 %», s’interroge l’intéressé ? Il a affirmé que celles qui ont porté plainte contre lui ont même déposé le récépissé de leur association à la mairie et pris part à une réunion par rapport à la gestion dudit Centre.
«Mais à la fin, nous sommes rendus à l’évidence que ce groupe de femmes veut s’accaparer du projet tandis que c’est pour toutes les femmes de la commune de Kamabila sans exclusion aucune. Et d’ailleurs, dans notre schéma, nous avons toujours demandé à ces dames de parler d’une même voix pour trouver un gestionnaire afin que le Centre soit opérationnel d’ici à la fin de l’année. C’est notre vœu le plus cher», a déclaré le conférencier avant d’inviter les femmes à l’union sacrée autour de cet endroit destinée à leur formation pour des activités génératrices de revenus rentables.
Par Sidi DAO
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