Depuis plus d’un an, la justice malienne peine à départager deux promoteurs de quincaillerie : Modibo Sylla de la « Quincaillerie de la Paix », spécialisé dans la fabrication de brouettes, et Adama Dembélé de la « Quincaillerie 2002 ».
Le premier a assigné le second devant le tribunal de la commune VI pour « fraude et contrefaçon de la brouette 3 caïmans » dont il détient le titre de propriété. Le tribunal de la commune VI s’est déclaré incompétent et l’affaire a été transportée devant la Cour d’appel de Bamako. Le délibéré sur les exceptions soulevées qui était prévu avant-hier, lundi 15 juillet 2019, n’a pas eu lieu. Car, l’avocat de M. Dembélé, Me Boureima Coulibaly, a incompréhensiblement esquivé au moment du procès, sans avertir son client.
Son confrère qui devait défendre M. Dembélé, a fait savoir que l’avocat de ce dernier, Maitre Boureima Coulibaly, est malade.
Ce comportement laisse des doutes quant à la volonté de Maitre Boureima Coulibaly à défendre son client. Aurait-il été corrompu par quelqu’un d’autre ou serait-il incapable de défendre le dossier ? C’est la question que l’on se pose. Même son client ignore les vraies raisons de la disparition de l’avocat à la dernière minute. Appelé à la barre, M. Adama Dembélé a été surpris de constater que son conseil est absent.
Très déçu et furieux, Adama Dembélé n’a pu qualifier ce comportement de Me Coulibaly. Pour lui, son avocat est peut être corrompu et son comportement nuit à la corporation.
Pour M. Dembélé, si son avocat savait qu’il ne pouvait pas le défendre, il aurait dû l’informer à temps pour qu’il fasse appel à un autre avocat compétent.
Par la faute de Maitre Coulibaly, le délibéré est renvoyé au 2 septembre prochain.
Affaire à suivre.
Lassi Sanou
Source : Le Démocrate