Publié mercredi, Adama Traoré y était traité de sans-papiers, motif valable pour ne pas le reconnaître Malien, en plus de mentionner que sa mère disposait d’un passeport périmé. Sabotage de haute portée, surtout qu’il a été maintes fois constaté que les communiqués de la Présidence du Mali laissaient à désirer. Ceux lus à la télé et sur les autres médias différaient de quelques mots qui donnaient une nature toute autre.
L’indignation est grande au niveau de la diaspora qui s’est sentie trahie voir humiliée, après cette affaire où le silence radio de l’Etat malien aura frustré plus d’un. Pire, la qualification ” cet Adama Traoré” est une insulte que les Maliens vivant à l’Hexagone ne pouvaient cautionner. L’indifférence des autorités est dénoncée à haute voix et celle du natif de Beaumont-sur-Oise, est une goutte débordant le vase !
Ce qui a conduit des Maliens de l’étranger à préciser que l’Etat qui est incapable de fournir, ne serait-ce que des papiers officiels à ses citoyens, alors qu’il est plus facile d’obtenir des nationalités étrangères qu’un passeport malien ! Une situation embarrassante alors que le Mali n’a pas hésité à sauter sur l’occasion, quand il a été constaté que Lassana Bathily, sauvait les otages de l’épicerie Hyper Casher de la Porte de Vincennes contre un autre Malien qui lui, était « le méchant de l’histoire » tuant 4 otages. La récupération politique reste donc un exercice préféré du régime IBK. A deux ans des présidentielles, ces « détails » n’échapperont pas à la diaspora lors des campagnes.
Source : guineeconakry