Les 3 pays du bloc ont pris la décision de quitter l’instance sous-régionale après avoir été sanctionnés à la suite des Coups d’Etat.
Selon le ministre malien des Affaires Étrangères, Abdoulaye Diop, les sanctions prises par les dirigeants de la CEDEAO à leur encontre étaient inhumaines et ne respectaient aucune règle de l’institution.
C’est fort de cette explication que les trois pays désormais réunis en l’AES ont décidé de ne plus faire partie de la CEDEAO. Ceci, avec effet immédiat.
De son côté, la CEDEAO n’a pas caché son désir de voir les 3 pays revenir sur les décisions et continuer par reconnaître leur appartenance à l’institution sous-régionale.
Des discussions ont même déjà eu lieu entre les deux parties sans qu’il n’y ait jusqu’alors un revirement de la situation.
Désormais, il existe un détail qui peut rapprocher davantage les deux parties.
L’élection de Bassirou Diomaye Faye aux présidentielles du Sénégal se révèle être une belle opportunité pour rapprocher les pays de l’AES et la CEDEAO dans les prochains jours.
Le successeur de Macky Sall a clairement indiqué qu’il serait pour un retour des trois pays sahéliens dans l’organisation ouest-africaine.
Il avait déclaré à propos qu’il était « prêt à raffermir les relations avec les pays du Sahel et à travailler à leur retour dans la famille CEDEAO ».
Bassirou Diomaye Faye partage les mêmes idées que les dirigeants des pays de l’AES à propos du Franc FCFA.
Le nouvel homme fort du Sénégal est adepte du fait que l’UEMOA devienne souverain dans la fabrication de sa monnaie tout comme les dirigeants de l’AES.
Cette idée peut donc rapprocher les deux parties et permettre par la suite des discussions sur leur réintégration à la CEDEAO.
Source : L-frii