Le vendredi 5 juillet 2019, dans l’après-midi, s’est tenu un point de presse, animé par le Bureau de Coordination de l’AEEM dans le but de donner des éclaircissements sur l’acte répréhensible et choquant qui s’est produit sur la colline de Badalabougou, à la Faculté d’Histoire et de Géographie, le jeudi 04 juillet 2019, ayant abouti, regrettablement à la mort de l’étudiant Souleymane DIARRA alias “Favela”.
Le bureau de la coordination de l’Aeem a fermement condamné cet acte qu’il considère indigne et cruel au sein de l’espace universitaire. Selon le Secrétaire Général Moussa NIANGALY, l’espace universitaire est un lieu de formation afin d’assurer un avenir positif pour soi et pour la nation. ‘’S’il devient un champ de carnage, c’est très effrayant et écœurant pour toute la nation’’, a-t-il mentionné.
À en croire le général Niangaly, le Bureau de Coordination n’est ni de près ni de loin impliqué dans cette affaire. Il a réitéré que l’espace universitaire a besoin d’accalmie et non de la violence. ‘’L’arme de bataille de l’étudiant c’est son Bic et ses documents, son intelligence et non des armes blanches et d’objets nuisibles’’, a-t-il ajouté, tout en demandant le pardon de tous les Maliens face à ces actes qui ne font que dénigrer l’image des étudiants et l’université du Mali toute entière.
‘’On nous a toujours appris que la violence envenime le conflit et que la meilleure solution est d’aller au dialogue. Se réunir pour discuter, c’est mettre tout le monde à l’aise et d’éviter la zizanie”, a conclu le Secrétaire General, avant de présenter, au nom de tous les étudiants du Mali, les sincères condoléances à la famille du défunt Souleymane DIARRA.
Dognoume DIARRA