Le Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) a tenu sa traditionnelle présentation de vœux à la presse le mardi 30 janvier à son siège à Bamako Coura. Son président par intérim, Abdel Karim Konaté, qui était le conférencier principal, a saisi l’occasion pour aborder la situation actuelle du pays.
Cela est une tradition bien ancrée au sein du Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ), à savoir la présentation des vœux à la presse locale et internationale.
Cette année pour l’occasion, le président par intérim de l’ADEMAPASJ, Abdel Karim Konaté, était
entouré par les premiers responsables du parti de l’abeille, notamment la présidente du bureau
national des femmes, Katilé Adiaratou Séné, le secrétaire général, Yaya Sangaré, ainsi que de nombreux militants et sympathisants de ladite formation politique.
« Nous débutons cette nouvelle année 2024 dans un contexte marqué par la reprise de Kidal, la
fin de la présence de toutes les forces étrangères sur notre territoire et l’affirmation progressive de
notre souveraineté sur l’ensemble du territoire national », a indiqué le président Konaté pour planter
le décor. Ce, avant de faire savoir que l’année 2024 s’annonce décisive pour le pays et le parti, avec
au menu des élections dont celle de la présidentielle. Parlant de la vie de son entité politique, il dira que des réflexions approfondies sont en cours pour reconstituer la grande famille Adema et le pôle de Gauche, formant ainsi une vaste plateforme politique autour des valeurs de justice, de solidarité et de travail bien fait. D’ailleurs qu’une commission chargée de la gestion des élections a été mise en place pour le processus de désignation du candidat à la présidentielle.
L’occasion fut opportune pour lui de plaider pour l’unité face aux défis qui se présentent, tout en
appelant les patriotes à se rassembler au-delà des clivages politiques pour sauver l’État du Mali
menacé dans ses fondements. Il a également exprimé les préoccupations du parti concernant l’insécurité, le coût de la vie, les délestages, la gouvernance, la corruption, l’impunité, la liberté
d’expression, et l’avenir des jeunes. Face auxquelles préoccupations, il a appelé les autorités à
fournir des réponses courageuses et appropriées.
Dans son intervention, le premier responsable de la ruche a insisté sur le rôle des politiques dans la
gestion de la cité, soulignant la nécessité du dialogue et du compromis dynamique pour résoudre
les crises nationales et régionales. Concernant le système démocratique, il a averti sur les
conséquences du non-respect de la liberté d’expression, en indiquant que la stabilité et la paix dépendent de la liberté de la parole et de la presse.
En conclusion, Abdel Karim Konaté a appelé toutes les forces vives à travailler ensemble pour faire de 2024 un temps fort du renouveau politique, en favorisant le dialogue, la concertation et l’ouverture d’esprit.
Par Fatoumata Coulibaly
le sursaut