Pour informer l’opinion nationale et internationale sur les efforts, durant la période 2013-2018, en termes de bilan de réalisation dans le domaine de l’eau et de l’électricité. Le ministère de l’Energie et de l’Eau a organisé le jeudi 5 juillet 2018, en marge du salon de l’action gouvernementale, une rencontre d’échanges entre les acteurs de ces secteurs. C’était à l’hôtel Sheraton sous la présidence du conseiller technique, Amadou Diallo, représentant le ministre.
Au dire de la Directrice nationale de l’énergie, Mme Théra Aminata Théra, de 2013 à 2018, ils ont eu à faire beaucoup de réhabilitation des centrales thermiques pour pouvoir fournir la production d’électricité, et qu’il y’a aussi des projets qui sont en cours notamment la centrale Kénié, Gouina ainsi que des centrales solaires. Plus loin, elle a fait savoir qu’ils continueront avec ces grands travaux pour augmenter la capacité de production, tout en ajoutant que c’est pour satisfaire le besoin énergétique du pays.
A l’en croire le bilan de ce quinquennat est satisfaisant, mais ils qu’ils n’ont pas pu atteindre leurs objectifs. Selon elle, ils voulaient vraiment atteindre au moins un taux national d’électrification de 50%, mais qu’ils sont à 42%. En ce sens, la directrice a expliqué qu’ils ont fait un pas du fait qu’en 2013, ils étaient à 32%, soit une progression de 10%. Ainsi, elle a souligné qu’à long terme qu’ils vont atteindre leur taux de plus de 60% avec les grands travaux dans le cadre du programme d’urgence.
Pour le Directeur national adjoint de l’hydraulique, Dioro Boucoum, il y’a eu beaucoup d’efforts du fait que l’Etat malien avec ses partenaires techniques et financiers ont réalisés plus de 7.000 ouvrages hydrauliques nouveaux sur toute l’étendue du territoire nationale (Kayes à Taoudenit), plus de 2.600 ouvrages hydrauliques réhabilités. Pour lui, c’est énorme quand on regarde en termes de population bénéficiaire du fait que c’est plus de 2. 800.000 maliens qui ont bénéficié de service de qualité en milieu rural.
Par ailleurs, il dira qu’il y’a eu aussi des actions très fortes avec des investissements dans le périmètre concédé est géré par la Somapep et Somagep. Parlant, d’investissements, il a expliqué que sur la période 2013-2018, l’Etat malien et ses partenaires ont investis plus de 120 milliards de FCFA en milieu rural pour donner de l’eau aux populations et plus de 14 milliards dans les grandes villes sans compter ce qui a été investi et qui est en cours dans le cadre de la réalisation du projet de Kabala.
Selon lui ce projet va permettre de régler de façon définitive et durable le problème d’eau de la ville Bamako et environs. Au dire de Dioro Bocoum, les premières productions d’eau de ce projet auront lieu en décembre 2018. Aussi, il dira que c’est un projet de plus de 300 milliards, structurant unique en son genre dans la sous-région.
Ousmane Baba Dramé