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Achat de l’avion et des équipements militaires : Du bruit et de la fureur.

S’il y a un dossier que le gouvernement traine depuis quelques mois comme un authentique boulet c’est bien celui lié à l’achat de l’avion président et aux équipements militaires. Du bruit et de  la fureur entourent le dossier sur fond de contre-vérités et de confusion dans le seul but d’enfumer l’opinion.

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Selon l’adage bien connu et maintes fois rappelé, un mensonge 100 fois répété ne fait pas une vérité. Or dans le dossier sur l’acquisition de l’avion présidentiel et des équipements militaires, malgré la publicité et la médiation outrancière, les faits sont constants et ils sont têtus : il n’y a pas de détournement de fonds publics ; il n’y a pas eu de violation de la législation en vigueur.

Quand le Premier ministre Moussa Mara a décidé de commettre les audits de la section des comptes de la Cour Suprême et du Bureau du Vérificateur général, l’objectif visé officiellement consistait à faire la lumière sur lesdits marchés. La Cour suprême a été rendu son « audit de conformité et de régularité le 9 octobre ». Ses conclusions sont claires et limpides. Pour la section des comptes de la Cour Suprême, « les opérations d’acquisitions de l’aéronef, des équipements et matériels militaires sont sous-tendues par des textes en vigueur en République du Mali sur le plan de la légalité ; cependant, sur le plan règlementaire, les dispositions de certains textes sont violés à savoir les paiements sans ou avant ordonnancement, l’emprunt, et le visa du contrôle financier ». Nulle part dans son rapport, la Cour suprême ne parle de détournements, de surfacturations, de violations de la loi ou d’infractions. Mais ce rapport semble-t-il ne fait pas l’affaire de ceux qui avaient déjà organisé la fuite du rapport provisoire du Bureau du Vérificateur général. Celui-ci parle de détournement de plus de 12 milliards et de surfacturations à hauteur de 34 milliards pour un marché de 69 milliards. Malgré les observations faites par ceux qu’il accuse sur l’illégalité de sa démarche, sur le non-respect du principe du contradictoire, surtout sur le fait que ses calculs sont erronés, le Vérificateur général publie son rapport définitif. Les chiffres sont revus à la baisse mais il campe sur ses positions : il y a bel et bien eu détournement.

Or, de toute évidence le Vérificateur général s’entête dans l’erreur. En effet, le ministre de l’Economie et des Finances a déclaré qu’à ce jour, l’Etat malien n’a pas déboursé un franc de ses caisses. Mieux, le ministre de l’Economie et des Finances démonte point par point le rapport du Végal tout en apportant la lumière sur des éléments qui semblaient échapper à sa compréhension. Avant la réponse du ministre des Finances, ce sont les avocats des fournisseurs qui ont organisé une conférence de presse le 24 octobre. On y retient deux choses : primo, les fournisseurs n’ont pas reçu un franc de la part de l’Etat dans la mesure où c’est à partir de 2015 que l’Etat commencera à payer ; secundo, il n’y a eu ni détournement ni surfacturation.

L’opinion qui suit de près ce qui a pris des allures de feuilletons se demande bien d’où est-ce que le Vérificateur sort le fameux détournement dans la mesure où l’Etat n’a pas sorti un franc de ses caisses et où les fournisseurs n’ont pas perçu un kopeck. Mieux, de plus en plus des voix s’élèvent au sein de la magistrature pour attaquer le rapport du Vérificateur en ce qu’il viole la loi et en ce que le Vérificateur ne peut pas saisir le procureur.

En attendant qu’on sorte de cette fureur, le mal est déjà fait par une confusion savamment créée. Lisez les réactions des uns et des autres.

Bassaro Touré

Rapport d’audit : Ce que le ministère des Finances reproche au Végal

Dans un document qu’il nous a fait parvenir, le ministère  de l’Economie et des Finances relève moult insuffisances  dans le rapport du Vérificateur général sur l’audit de l’avion présidentiel et des achats d’armement. Toute chose qui porte atteinte à crédibilité du BVG.

 

BVG

Le MDAC et le MEF auraient fait une interprétation erronée et une application inappropriée de la disposition réglementaire relative à l’exclusion de certaines commandes publiques du champ d’application du CMP.

 

MEF

L’article 8 du décret n° 08-485/P-RM du 11 août 2008 portant procédures de passation des marchés publics et des délégations de service public dispose : « Le présent décret ne s’applique pas aux marchés de travaux, de fourniture et de services, lorsqu’ils concernent les besoins de défense et de sécurité nationales exigeant le secret ou pour lesquels la protection des intérêts essentiels de l’Etat est incompatible avec des mesures de publicité ».

Au moment des faits, aucun texte n’avait été pris pour fixer les règles et procédures requises en de telles circonstances. Par conséquent, le ministère de la Défense étant un ministère de souveraineté et de surcroît ordonnateur de son budget, a toujours conclu ses contrats et fournitures de biens et services conformément à cette dérogation.

De ce fait, les deux contrats sont exclus du champ d’application du Code des marchés publics.

Au demeurant, au moment où le Vérificateur général déposait son rapport, les textes encadrant le recours à l’article 8 avaient été pris, à travers l’adoption du décret n°2014-0764/P-RM du 9 octobre 2014 fixant le régime des marchés travaux, fournitures et services exclus du champ d’application du décret n° 08-485/P-RM du 11 août 2008 portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public

 

 

Le MEF aurait irrégulièrement accordé une garantie au titulaire du marché dans le cadre de la fourniture des matériels et équipements destinés aux forces armées.

 

MEF

Suivant lettre n°2897/MDAC-CAB du 18 décembre 2013, le MDAC a demandé au MEF l’octroi d’une garantie pour accompagner la mise en œuvre du protocole conclu avec  la société Guo-Star. Le MEF a dans un premier temps délivré une simple lettre de confort, adressée au directeur de la Banque Atlantique sous le n°262/MEF-SG en date du 30 décembre 2013. Cette lettre avait pour vocation de confirmer les inscriptions budgétaires au titre du ministère de la Défense pour l’exercice 2014 et pour les exercices 2015 et 2016 dans les prévisions du Cadre budgétaire à moyen terme 2014-2016.

Par la suite, la Banque a insisté auprès du MDAC pour obtenir une garantie autonome en vue de se prémunir du risque de déclassement de la créance au regard du dispositif prudentiel de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao). Cette garantie autonome a été délivrée le 28 février 2014, soit deux mois après la lettre de confort. Une garantie accordée à une transaction conclue sur la base de l’article 8 ne saurait être analysée au regard des règles prescrites par un texte non applicable.

Ce type de garantie a du reste toujours été accordé par le ministère de l’Economie et des Finances au chef de file du pool bancaire qui finance la campagne cotonnière depuis les années 1990 pour un montant minimum de 100 milliards de FCFA. Il a pour vocation de sécuriser le dénouement de la campagne.

De la saisine du Comité national de dette publique (CNDP) : il convient de noter que cette instance du reste présidée par le ministre de l’Economie et des Finances, n’était pas opérationnelle au moment de la délivrance de la garantie.  En effet, le CNDP, créé par le décret n°09-522 du 24 septembre 2009 n’a été doté de texte d’application que très récemment, suivant arrêté n°0859 du 24 mars 2014. Depuis cette date, il se réunit régulièrement autour des dossiers de prêt et de garantie.

 

BVG

Le titulaire du protocole d’accord à l’appui de la garantie autonome aurait  effectué des opérations frauduleuses.

 

MEF

De la garantie autonome : La garantie autonome a été accordée à la demande du MDAC pour sécuriser l’opération. Il convient de rappeler que cette garantie est conditionnelle, car adossée à la livraison effective des matériels et équipements objets  du protocole. En effet, le montant du prêt n’est pas mis à la disposition de l’adjudicataire du marché. Le schéma de financement a retenu le principe de l’ouverture de lettres de crédit afin de sécuriser les différentes livraisons. La notification adressée à l’entreprise, au titre des lettres de crédit, a prévu deux conditions pour le bon dénouement de l’opération :

  1. – la production d’un certificat de contrôle de conformité, établi par le ministère chargé de la Défense, à la fin de chaque production ;
  2. – la réception des marchandises par le ministère chargé de la Défense, avant paiement des lettres de crédit.

La réalisation de ces deux étapes conditionne le paiement par la Banque Atlantique des livraisons effectuées.Il est important de souligner qu’à la date d’aujourd’hui pas un franc des ressources publiques n’a été décaissé dans l’exécution de ce protocole. Bien que les équipements et matériels objet du protocole ont fait l’objet de livraison à plus  de 90 % par le fournisseur.

Le MEF n’a à aucun moment été en contact avec l’adjudicataire du marché et n’a donc pu avoir aucune connivence avec lui.

Du reste, les transactions incriminées ont été effectuées avant la mise en place de la garantie, comme il apparaît dans le rapport d’audit et ne saurait par conséquent avoir aucun lien avec elle.

En tout état de cause, toute  utilisation frauduleuse éventuelle de la garantie ne saurait en aucun cas impliquer le ministère de l’Economie et des Finances qui s’en tient aux termes du protocole et de la garantie.

 

BVG

Le MEF en accommodant le financement des deux acquisitions n’aurait pas respecté des dispositions relatives à la Loi de Finances

 

MEF

L’acquisition de l’aéronef a fait l’objet d’un réaménagement interne du Budget spécial d’investissement (BSI) financé sur ressources internes pour faire des économies du même montant. Par conséquent, elle n’a pas entraîné une aggravation du déficit budgétaire. Ce réaménagement a du reste fait l’objet d’un budget rectificatif adopté conformément à la législation en la matière.

De la saisine du Comité national de la dette publique : L’emprunt bancaire a été contracté dans le cadre du financement du déficit budgétaire et ne requiert pas, à ce titre, l’avis du CNDP. Il en est de  même des émissions de bons et obligations du trésor destinés à couvrir le déficit budgétaire.

Des dépenses avant ordonnancement : En matière d’acquisition d’équipements, il y a des dépenses liées à l’achat de l’équipement qui représentent l’investissement et celles relatives au fonctionnement liées à cet investissement. L’imputation d’une partie de la dépense sur la participation au fonctionnement est due à la prise en charge d’une partie des dépenses relatives aux frais d’intermédiation, d’assurance et d’immatriculation de l’appareil.

L’article 26 de la loi n°96-061 dispose que : « Avant d’être payées les dépenses sont engagées, liquidées et ordonnancées. Toutefois, certaines dépenses pourront être payées sans ou avant ordonnancement. Le ministre chargé des Finances en dresse la liste par arrêté. Aussi, des avances ou acomptes pourront être consentis au personnel ainsi qu’aux entrepreneurs et fournisseurs. Les modalités d’exécution de ces avances ou acomptes seront fixées par décret pris en conseil des ministres ».

La nouvelle loi 028-2013 portant Loi de finances issue de la transcription de la directive de l’Uémoa autorise en son article 41 le principe de paiement des dépenses avant ordonnancement. Les modalités d’exécution selon cette loi doivent être fixées par arrêté du ministre de l’Economie et des Finances.

Le ministre de l’Economie et des Finances est l’ordonnateur principal du budget de l’Etat. Il dispose à cet effet d’un pouvoir de régulation du budget de l’Etat.

A ce titre, les lettres adressées par le ministre de l’Economie et des Finances au directeur national du Trésor pour autoriser les différents paiements par acomptes ne sont pas une violation de la loi 96-061 et surtout qu’il est mentionné dans les différentes lettres que la régularisation sera effective par mandat budgétaire avant la fin de l’année. C’est ce qui a été fait car un premier mandat de 5,5 milliards a été émis et une inscription budgétaire de 14,5 milliards a été faite dans la loi de finances rectificative.

Les dépenses avant ordonnancement sont exécutées le plus souvent dans un contexte d’extrême urgence ou d’impérieuse nécessité, où toutes les pièces justificatives requises ne sont pas immédiatement disponibles pour le comptable payeur. L’essentiel pour le comptable est dans ce cas exceptionnel d’extrême urgence de pouvoir réunir les pièces justificatives manquantes avant la fin d’année et plus précisément au moment de déposer son compte de gestion à la section des comptes. Dans le cas contraire, il doit pouvoir démontrer toutes les diligences qu’il aura faites pour disposer de ces pièces.

Du non enregistrement des contrats : S’agissant du non enregistrement des contrats, il convient de rappeler que l’enregistrement fait office de publicité, ce qui est incompatible avec le régime dérogatoire sous lequel les contrats ont été signés et le secret qui devait les entourer.

 

BVG

Le MEF en accommodant le financement des deux acquisitions n’aurait pas respecté des dispositions relatives à la comptabilité publique

 

MEF

S’agissant du protocole avec Guo Star il convient à nouveau de souligner qu’à la date d’aujourd’hui pas un franc des ressources publiques n’a été décaissé dans l’exécution dudit protocole avec Guo Star. On ne saurait par conséquent parler sur ce point  d’infraction aux règles de comptabilité publique.

Concernant  l’acquisition de l’aéronef, il s’agit d’une exception à la règle générale pour l’exécution des dépenses publiques compte tenu du facteur d’urgence. Toute chose laissée à l’appréciation du ministre de l’Economie et des Finances en tant que ordonnateur principal du budget d’Etat.

C’est ainsi que lors du paiement des acomptes pour l’acquisition du matériel de transport pour le compte du ministère de la Défense et des Anciens combattants les pièces justificatives fournies au Trésor public pour paiement comprennent :

  • les lettres du ministre de l’Economie et des Finances qui est l’ordonnateur principal du budget disposant seul du pouvoir de régulation.
  • les factures présentées par les différents bénéficiaires (Sky Colour Limited et AIC Title Service, LLC) comportant des numéros et dates, montants dus, noms des bénéficiaires et leurs villes, pays et aussi les références exactes de leurs comptes bancaires.

Comme précédemment annoncé, le règlement des dépenses avant ordonnancement dans un contexte d’extrême urgence, ou d’impérieuse nécessité de l’Etat ne requiert pas  les mêmes pièces justificatives qu’un paiement ordinaire après service fait qui est soumis au visa préalable du contrôle financier.

Les obligations de contrôle de la régularité et de la validité de la créance avant le paiement d’une dépense publique s’imposent lorsqu’il s’agit du paiement d’une opération ordinaire du budget d’Etat c’est-à-dire engagée, liquidée et ordonnancée. A cet égard, le contrôle de la validité de la créance à travers le virement des fonds dans le numéro de  compte figurant sur les factures est bien effectif.

Il convient de noter que bien avant la fin des audits les dispositions ont été prises pour fixer la liste des dépenses payées avant ordonnancement et les modalités de leur régularisation suivant arrêté n°2014-2037/MEF-SG du 31 juillet 2014.

Bamako, le 5 novembre 2014

Le ministère de l’Economie et des Finances

AFFAIRE DU CONTRAT DES ARMEMENTS

« Le Végal ne peut pas saisir le procureur« 

 

Selon des informations données par des radios internationales, le Végal aurait saisi le procureur, après les constats qu’il a faits. Mais, du côté de la justice, on affirme que le Végal ne peut pas saisir directement le procureur.

 

« C’est une loi spéciale qui crée le Végal. Il ne peut donc pas s’affranchir du principe du contradictoire qui est dans la loi« , affirme notre source. Selon la loi qui institue le Vérificateur général, en son article 17, «  a l’occasion d’une mission de contrôle de régularité des recettes et des dépenses telle que prévue à l’article 2, si le Vérificateur général a connaissance de faits constitutifs d’infraction à la législation budgétaire et financière, il en saisit la juridiction supérieure de contrôle des finances publiques« . En l’occurrence, le Végal aurait dû saisir la section judiciaire de la Cour suprême.

Ces explications des juristes rejoignent en des points les argumentaires du ministre Soumeylou Boubeye Maiga qui a remis en cause la méthode du Végal.

A.K

 

 

COMMUNIQUE

Le rapport définitif du VEGAL appelle de ma part les observations suivantes :

  1. Je maintiens qu’au regard des dispositions de l’Article 36 du Code Pénal, de l’Article 15 de la loi organisant le BVG et de l’Article 8 du Code des Marchés Publics, le VEGAL n’est pas compétent pour effectuer la mission commanditée par le FMI.

Le VEGAL qui, plus que tout autre, n’est pas censé ignorer la loi, aurait dû s’en assurer au préalable auprès de la Chambre Consultative de la Section Administrative de la Cour Suprême, avant de se livrer à une interprétation hasardeuse de la loi et de produire un rapport totalement vicié et corrompu par cette violation fondamentale de la loi.

L’exigence de vérité, qui est d’abord due à nos concitoyens, ne peut s’exonérer ni du respect scrupuleux de la légalité ni de la réalité des faits.

 

  1. Le Rapport Définitif est bâti dans une démarche partiale sur des assertions qui ne reposent sur aucune preuve tangible et objective. En outre, il contient des comptes-rendus d’entretiens que je n’ai ni contresignés, ni validés sous une forme ou une autre, conformément aux normes universelles, et que je ne reconnais pas du tout.

Je note, au passage, que la liste de tous les autres interlocuteurs des Vérificateurs ne figure plus dans le Rapport diffusé.

 

  1. Je reste totalement serein par rapport à ces dossiers à l’éclairage desquels je continuerai, pour ma part, de coopérer avec probité et sens de la responsabilité.

 

 

 

 

Soumeylou Boubèye MAIGA

Ancien Ministre de la Défense et

des Anciens Combattants

Commandeur de l’Ordre National

 

 

COMMUNIQUE

 

La Société GUO STAR tient à faire savoir, d’une part,

 

  • que son agent, Monsieur Ousmane BOUARE, n’a absolument aucun lien de quelque nature que ce soit, ni direct, ni indirect, avec Mme BOUARE Fily SISSOKO, Ministre de l’Economie et des Finances ; tout amalgame à cet égard ne peut donc relever que de la pure malveillance ; et d’autre part,

 

  • que les opérations effectuées par celui-ci sur le compte bancaire de la société ouvert dans les livres de la Banque Atlantique Mali, qui n’a jamais été alimenté par le moindre centime d’argent public, ne sauraient être qualifiées d’opérations frauduleuses.

 

La Société GUO STAR sait compter sur la bonne compréhension de tous.

 

Pour la Société GUO STAR

 

Le Gérant.PO Ousmane BOUARE.

SOURCE: Nouvelle République  du   13 nov 2014.
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