Attention aux paiements de crédit ISAGO via Orange money. Des pratiques d’une autre ère font des victimes du côté des usagers de ce compteur. Le pot au rose a été découvert par ce client qui a payé son crédit de recharge ISAGO à qui on a remis un code déjà utilisé par un tiers. La victime court derrière son dû depuis deux semaines.
La société de téléphonie Orange est en train de perdre sa notoriété légendaire auprès de sa clientèle ? En tout cas, on est tenté de répondre par l’affirmative. Le Directeur Général de la Radio Fr3 a été victime d’une arnaque qui ne dit pas son nom. Son tort d’avoir acheté du crédit à hauteur de 35.000 F CFA via Orange money le 02 janvier dernier. Après achat, on l’a envoyé le code de recharge dudit crédit. Grande fut sa surprise de voir ce code déjà utilisé. Il a contacté Orange money de ce qui lui est arrivé, la société semble briller par l’indifférence. Comme réponse, Orange l’envoie vers EDM sa pour entrer dans ses droits. Quelle farce de la part d’une grande société comme cette téléphonie mobile Orange dont la présence en Afrique est non négligeable ?
Qui sont à la base de ces pratiques malsaines, car avant ce client, les vendeurs de cartes de recharges ont eu leur dose de pratiques malsaines quand ils ont vu leur compte retiré de façon illégale par la société sans les informer au préalable. L’Association Malienne des Vendeurs de Cartes de Recharge était monté au créneau pour dénoncer ces pratiques qu’elle juge malsaines. Elle avait évalué à des milliards de F CFA les pertes enregistrées par ces retraits illégaux. Pour manifester leur désarroi, les vendeurs de cartes de recharges ont organisé des conférences de presse, marche de protestation. L’on croyait ces pratiques dévolues. Contre toute attente, des clients payent pour leur fidélité. C’est le cas du DG de la Radio Fr3 qui court derrière son dû depuis le 02 janvier 2018.
Qui sont à la base de ces pratiques ? Les responsables d’Orange Mali et d’EDM sa sont-ils informés de ces pratiques ? Ce sont là des questions que nous sommes en droit de nous poser. Car, nous ne saurons expliquer qu’on revende à un client un code déjà utilisé. En tout cas, notre métier de journaliste nous oblige à mener des investigations sur ces pratiques sur le compteur ISAGO.
A suivre…
Alex
Par Le Démocrate