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Accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité Le terroriste Al Hassan jugé le 14 juillet prochain par la CPI

Accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité Le terroriste Al Hassan jugé le 14 juillet prochain par la CPI

Le chef de la police islamique de Tombouctou, non moins membre du groupe terroriste Ansar Eddine, Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud sera jugé le 14 juillet prochain. Ainsi en a décidé la Cour pénale internationale(CPI) qui a noté les observations respectives de l’Accusation et de la Défense, ainsi que le temps nécessaire à la divulgation des éléments de preuves et autres documents.

En prenant cette décision, la Chambre de première instance de la CPI s’est engae gée à ce que  » l’accusé soit jugé sans retard injustifié et à ce que le procès soit équitable et rapide, tout en tenant compte du devoir de veiller à ce que l’accusé dispose du temps et des éléments nécessaires pour préparer sa défense  » et également des obligations de la Chambre en matière de protection des victimes et des témoins.

Visé par un mandat d’arrêt délivré le 27 mars par la CPI, Al Hassan a été transféré de Bamako à La Haye le 31 mars 2018. L’audience de confirmation des charges s’est déroulée courant juillet 2019. Et le 30 septembre dernier, la Chambre préliminaire a rendu une décision confidentielle confirmant les charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité portées à l’encontre d’Al Hassan avant de renvoyer l’affaire en procès.

Ce deuxième terroriste, d’origine malienne, transféré à la CPI après Ahmad Al Faqi est soupçonné de crimes contre l’humanité prétendument commis à Tombouctou, lors d’une attaque perpétrée par Ansar Eddine et AQMI contre des civils entre le 1er avril 2012 et le 28 janvier 2013 : torture, viol, esclavage sexuel, autres actes inhumains y compris, entre autres, des actes prenant la forme de mariages forcés, de persécution et de crimes de guerre. Al Hassan est également accusé d’avoir mené des attaques intentionnellement dirigées contre des bâtiments protégés consacrés à la religion et monuments historiques, des cas de viol et esclavage sexuel.

Après la condamnation de son compatriote Ahmad al-Mahdi, courant août 2016 à neuf ans de prison pour la destruction des mausolées à Tombouctou, c’est au tour d’Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud de se défendre, le 14 juillet contre les accusations  » crimes de guerre, crimes contre l’humanité « .

Abdoulaye DIARRA

Source : l’Indépendant

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