La star mondiale du football est dans la tourmente depuis qu’en septembre, une instruction judiciaire pour viol a été ouverte à son encontre suite à plainte d’une victime pour des faits vieux d’une dizaine d’années.
Un média allemand, le même par qui le scandale éclatait, a publié ce vendredi de nouveaux documents qui s’ils ne confirmaient pas la culpabilité du joueur, tendraient à jeter un doute sur les dénégations de Cristianoquant à cette accusation. Car Cristiano Ronaldo s’est toujours défendu d’avoir abusé de Kathryn Mayorga ; « Je nie fermement les accusations portées contre moi. Le viol est un crime abominable qui va à l’encontre de tout ce que je suis et ce en quoi je crois. Soucieux de laver mon nom, je refuse d’alimenter la polémique médiatique créé par des personnes cherchant à se promouvoir à mes dépens » publiait en Octobre, la star sur son compte tweeter.
Des déclarations édulcorées
Pour Der Speigel, l’organe de presse auteur des publications, les déclarations du joueur, apposées par écrit dans un formulaire spécialement composé par ses propres avocats au portugal, avaient été savamment arrangées par ceux-ci afin de faire ressortir le caractère consensuel de la relation sexu3lle qu’avait eu le joueur avec l’américaine ; avant de les transmettre à leurs homologues américains.
« Pourtant, il existe un document confidentiel dont l’interprétation permet presque nécessairement de conclure que Ronaldo a avoué à ses avocats qu’il avait eu des relations sexuelles avec Kathryn Mayorga contre son gré » publiait ce vendredi l’hebdomadaire, avec à l’appui des morceaux choisis du formulaire en portugais initial qu’il confrontait au formulaire en anglais final.
Les faits…
Kathryn Mayorga, 34 ans aujourd’hui, mais alors âgée de 25 ans, était un mannequin en herbe et, selon le média allemand, «l’une de ses tâches consistait à traîner avec d’autres belles jeunes femmes devant les bars pour attirer les invités» ; aurait été agressée sexu3llement dans une suite penthouse au Palms Casino Resort, un hôtel de Las Vegas, en juin 2009, peu après leur rencontre dans une boîte de nuit. Selon les publications, l’attaquant fraichement transféré au Real de Madrid aurait pratiqué des actes peu recommandable avec la jeune femme. L’américaine aurait ensuite été contrainte, par des hommes proche du joueur, à signer un accord de non divulgation moyennant une somme acceptée de 375 000 $ environs 192 millions de franc CFA.
Lors d’une conférence de presse tenue ce mois-ci, soit 9 ans après les faits, les avocats de Mayorga ont révélé que, selon l’avis médical d’un psychiatre, ses blessures psychologiques l’avaient redue «incompétente» à comprendre les implications légales du règlement de l’époque.
Source: lanouvelletribune