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Accréditation au statut A, droits de l’Homme au Mali : La Cndh échange avec les hommes de médias

Jeudi 2 juin 2022, s’est tenu dans la salle de conférence de l’Hôtel de l’Amitié de Bamako un déjeuner de presse organisé par la Commission nationale des droits de l’Homme du Mali-Cndh. L’objectif était d’échanger avec les journalistes sur les enjeux et les défis liés à l’accréditation de la Cndh au Statut A, ainsi que l’actualité des droits de l’Homme au Mali. La rencontre a été présidée par le président de l’Institution en charge de la protection des droits de l’Homme au Mali, M. Aguibou Bouaré.

Outre les hommes de médias, la rencontre a enregistré la présence de certains commissaires de la Commission nationale des droits de l’Homme, dont la vice-présidente, le représentant du ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, ainsi que celui du Famoc (Fonds d’appui aux moteurs du changement), partenaire stratégique de l’institution. Les échanges ont duré près de deux heures.

En effet, ce déjeuner de presse s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de communication de la Commission et ses exploits « majeurs » de promotion, de protection des droits de l’Homme.

La rencontre a débuté par la présentation du mandat de la commission nationale des droits de l’Homme. Selon son président, Aguibou Bouaré, l’institution travaille sur la base des textes. Les principales attributions qui lui sont conférées sont, entre autres : fournir à titre consultatif au gouvernement, au parlement et à tout autre organe compétent des avis, recommandations, propositions et rapport concernant toute question relative à la promotion et à la protection des droits de l’Homme.

A en croire le président Bouaré, la loi demande à la Cndh de développer la coopération dans le domaine des droits de l’Homme avec les institutions de la République, les organes des Nations Unies et les institutions régionales. S’agissant de la collaboration de la Cndh avec la division des droits de l’Homme de la Minusma, qui est le représentant du Haut-commissariat des droits de l’Homme, il indique que c’est la loi qui l’exige. « (…) si nous ne le faisons pas, nous violions la loi du Mali. Or, on n’est pas créé pour violer les lois de notre pays. (…) l’État de droit exige que tout le monde se soumette aux lois de la République », souligne Aguibou Bouaré.

En outre, les échanges ont concerné les enjeux et défis liés à l’accréditation de la Cndh au statut A. C’était à l’occasion de la 49è session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, le 29 mars dernier, conformément aux principes de Paris. Ce qui hisse l’institution au statut le plus élevé des institutions Nationales des droits de l’Homme. Elle a reçu ce statut du sous-comité d’accréditation, un organe de l’Alliance mondiale des Indh (Ganhri) siégeant à Genève, et comprenant les institutions de statut A, représentant de tous les continents (Afrique, Europe, Amérique, Asie, Océanie).

Notons que les Principes de Paris, adoptés par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, comprennent une série de principes relatifs au statut juridique des institutions nationales de droits de l’Homme, leur indépendance, leurs attributions en matière de promotion et protection des droits de l’Homme, la garantie de leur pluralisme et la disponibilité des ressources matérielles et humaines à même de leur permettre de s’acquitter de leurs missions.

Ibrahim Djitteye

Source: LE PAYS

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