Le gouvernement malien a signé vendredi soir un accord de cessez-le-feu, qui avait déjà été paraphé quelques heures auparavant par trois groupes armés présents dans le nord du Mali à l’issue de discussions avec le président Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, président en exercice de l’Union africaine. Cet accord a été paraphé par le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla, rébellion touareg), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCua, formé par des dissidents d’un groupe jihadiste) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA),les trois groupes armés que le président en exercice de l’UA a rencontrés vendredi après-midi à Kidal, ville sous leur contrôle.
Le hic dans tout ceci, c’est que la signature est survenue sans la présence d’un représentant du pouvoir central de Bamako, alors comment peut-on alors bien cerner les clauses de ce fameux accord de cessez-le-feu ?
Le président mauritanien et Berth Koenders de la Minusma peuvent-ils vraiment discuter de façon raisonnable avec ces bandits armés en faveur du Mali ? L’on se souvient aussi que la Mauritanie dans un passé récent avait accusé notre pays de maillon faible dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Quand ce même pays offre toits et vie de pacha aux chefs rebelles des mouvements armés qui ont pris en otage les régions nord du Mali. L’accord est signé mais cela ne nous empêche pas de rester dubitatif car beaucoup d’enjeux sont à prendre en compte maintenant dans cette crise malienne.
La Rédaction
SOURCE:Le Prétoire