Plusieurs personnalités ont pris part à la signature de cet accord de partenariat. Parmi elles, nous pouvons citer le secrétaire exécutif du Réseau des Communicateurs Traditionnels pour le Développement (RECOTRADE), Sékou Dembélé, le président de l’Association des Jeunes Djéli du Mali (AJDM), Abdou Kanouté, le secrétaire général de l’AJDM, Boubacar Kouyaté dit Bob, le Trésorier de l’AJDM, Badian Koné et bien d’autres. Selon le président de l’AJDM, Abdou Kanouté, la création de son association n’est pas faite pour l’argent mais pour la restauration des repères. Avant de souhaiter un partenariat fécond entre son association et le Recotrade. « En tant que jeunes, nous sommes venus prendre conseil au près du Recotrade », a-t-il dit. Pour sa part, le Réseau des Communicateurs Traditionnels pour le Développement (RECOTRADE), Sékou Dembélé a félicité les responsables de l’Ajdm pour leur initiative. Selon lui, l’objectif de l’AJDM qui est le développement du métier de griot est bon. « On a vu que vous êtes des gens sérieux. Et à cause de votre objectif, on va signer cet accord de partenariat. Une commission de 6 ou 10 personnes sera mise en place pour faire un travail dans l’immédiat. L’Ajdm et le Recotrade sont complémentaires », a-t-il dit. Les autres intervenants ont fait les louanges des communicateurs traditionnels (Griots) qui étaient des repères autrefois. «On ne devient pas griot, on nait griot », ont-ils dit. Après les différentes allocutions, les responsables dont le président de AJDM, Abdou Kanouté ont apposé leur signature au bas du document. Il ressort dans cet accord de partenariat que le Réseau des Communicateurs Traditionnels pour le Développement et l’Association des Jeunes Djéli du Mali-AJDM sont des acteurs notoires de la société civile malienne qui partagent une même logique dans leurs vocations d’intégration et de cohésion sociale, de promotion des identités et de sauvegarde du patrimoine, de travail de la mémoire pour le meilleur de l’être, dans la dignité, et des rapports sociaux, dans la quiétude. « Les deux organisations, après échanges et consultations, réaffirment ainsi leur volonté commune d’œuvrer pour une société africaine décomplexée, consciente de sa force, respectueuse de son référentiel désaliéné, où les pouvoirs publics, les responsables, les gestionnaires ont conscience de la nécessité de revenir aux repères en perdition, de consolider le socle de l’identité nationale et de cultiver la vertu à travers la gouvernance légitime et une éducation populaire citoyenne porteuse des ambitions de progrès de la Nation », révèle l’accord de partenariat. Aussi, l’accord de partenariat dit ceci : « La conjonction de nos efforts vise une synergie d’action dans l’espace public et dans la collectivité au profil d’une saine alimentation de l’esprit des acteurs ( politiques, étatiques, socio-éducatifs, culturel), de l’édification des consciences jeunes, du réarmement moral du peuple, du ressourcement collectif, de l’exhortation du sens de l’honneur et du sentiment perdu de la dignité, de la restauration des valeurs cardinales de l’être malien dissolu, contre la dépravation, l’insouciance, la licence des mœurs ».