A la suite de l’atelier de Ségou, tenu du 28 au 30 décembre 2018, celui de Sanankoroba organisé le jeudi 7 février 2019 est consacré au team building des parties signataires de l’accord.
L’idée est la consolidation des acquis en poursuivant le renforcement des capacités individuelles et de celles de l’équipe pour atteindre des niveaux de cohésion et de performance à la hauteur des défis. L’atelier en question fait partie des activités du département de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale en collaboration avec le partenaire de la GIZ.
C’est le ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale (MCSPRN), Lassine Bouaré, qui a présidé l’atelier avec à ses côtés, la directrice du Projet d’appui à la stabilisation et à la paix, Coopération allemande (GIZ), Mme Anne-Katrin Niemeier, et les autorités (maire et sous-préfet de la commune de Sanankoroba).
Les participants, au nombre de 50, sont cadres et responsables des mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation et ceux de l’administration membre du CSA et de ses sous-comités.
Pourquoi un tel atelier ? Pour les organisateurs, il est question d’améliorer la cohésion des parties signataires de l’accord, de les familiariser aux méthodes et approches de travail. La finalité est de recentrer les compétences individuelles et collectives de l’équipe sur les performances attendues dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Pratiquement, faire en sorte d’identifier et de partager les bonnes pratiques, les compétences, susceptibles de renforcer l’esprit d’équipe et l’apprentissage mutuel. Mieux, de renforcer les capacités de collaboration entre les parties maliennes en vue de faciliter la mise en œuvre de l’accord.
Construire une base novatrice
Pour le ministre Bouaré, “une équipe ça se construit par rapport à un minimum de durée”. A l’en croire, le processus de renforcement de la capacité de ces équipes a été entamé grâce à “team building”. Pour le ministre, “l’objectif est de se retrouver pour discuter à chaque opportunité”.
De son côté, Mme Anne-Katrin Niemeier a évoqué la concrétisation de la mise en œuvre du Pacte pour la paix. “Pour construire une base novatrice et solide, on a besoin de différentes capacités, des différentes perspectives de différents groupes (femmes, hommes, jeunes, des diverses ethnies etc.) et des activités concrètes. Mais le plus important, c’est la manière dont l’ensemble des ingrédients est coordonné et organisé pour concevoir la solide base”, expliquera-t-elle.
Pour sa part, le porte-parole des parties signataires, représentant de la Plateforme, Me Harouna Toureh, s’est adressé à ses compagnons. “Nous sommes attendus sur tous les chantiers. Nous n’avons plus le droit à l’erreur. Je sais que nous avons la capacité d’honorer nos engagements”, a indiqué Me Toureh.
Il est attendu que les bonnes pratiques et les compétences, susceptibles de renforcer l’esprit d’équipe et l’apprentissage mutuel sont identifiés et partagés. Mieux que les parties maliennes disposent des outils et approches méthodologiques pouvant renforcer la coopération et la collaboration entre les membres de l’équipe, le niveau de créativité entre autres.
- M. C.
Source: L’Indicateur du Renouveau
