Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Accord avec les groupes armés : Sept (7) heures de discussions « difficiles » à Koulouba hier soir entre Dioncounda et les médiateurs

dioncounda traore cherif b aidara burundi

La signature d’un accord entre l’État malien et les groupes  rebelles ne devra intervenir que dans quelques jours.  Si peu de Beaucoup de choses  ont filtré de longs  échanges  (14 heures à 21 heures 30) hier soir à Koulouba entre le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré et  le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibril Bassolé accompagné de diplomates occidentaux et africains venus à Bamako pour  convaincre les autorités maliennes d’accepter le texte qui lui a été soumis, il est attendu la réouverture des négociations entre le Mali et les groupes armés à Ouagadougou en vue l’obtention d’accord entre les deux parties.  

C’est pendant près  de 7 heures d’horloge, soit de 14 heures à 21 heures, que le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibril Bassolé, qui joue le rôle de médiateur, a tenté hier à Koulouba, en   compagnie de diplomates occidentaux et africains de convaincre le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, d’accepter le texte qui lui a été soumis.  Selon de sources qui ont assisté à la réunion qui s’est tenue à huit clos, le début des discussions a été « très laborieux ,  voire très difficile » entre les autorités maliennes et les émissaires internationaux dont le porte-parole, l’ancien président burundais  et représentant spécial  de l’Union africaine, Pierre Buyoya a tenu rapidement à préciser que les échanges d’’hier soir étaient plutôt une  consultation du président de la République par intérim et du gouvernement maliens. «  On est venu prendre l’avis du président du Mali. Nous ne sommes pas des négociateurs », a-t-il souligné devant la presse.

Tout en insistant sur leur optimisme, les médiateurs internationaux ont annoncé la reprise des négociations à Ouagadougou et espèrent sur un accord entre les deux parties « dans quelques  jours ».  Pour l’instant, les points d’achoppement concernent la  suspension des mandats d’arrêts émis par le Mali contre les chefs rebelles, la  création de commission sécuritaire mixte et  le processus de désarmement des bandits armés.

A la réunion d’hier soir, la médiation conduite par le chef de la diplomatie burkinabé, Djibril Bassolé et  le représentant spécial  de l’Union africaine, Pierre Buyoya, comprenait aussi le représentant spécial de l’ONU pour le Mali, Bert Koenders et le représentant spécial du président de la Commission de la CEDEAO, Aboudou Touré dit CHEAKA. Du côté malien, on retrouvait autour  du président de la République par intérim, le Premier ministre, Diango Cissoko, le ministre secrétaire général de la présidence, Ousmane Sy,  le ministre des Affaires étrangères, Tiéman Hubert Coulibaly,  l’émissaire du Mali  pour les négociations avec les rebelles, Tiébilé Dramé.

Youssouf Coulibaly

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance