La Route nationale (RN 6), l’axe Bamako-Ségou, a enregistré, hier mardi, un accident macabre. Le bilan provisoire fait état de 41 morts et 33 morts. La cause de l’accident une défaillance technique d’un camion dix tonnes.

41 morts et 33 blessés, c’est le bilan provisoire d’un accident de la circulation routière survenu hier mardi 3 août 2021 à Zambougou, précisément dans le village de Binguebougou, situé à 20km de la ville de Ségou.

Il s’agit de la collision entre un car d’une compagnie de transport de la place et un camion dix tonnes. Après l’annonce de cet accident, le Gouverneur de la région de Ségou, Alassane Traoré, accompagné des acteurs de la sécurité et des éléments de la protection civile, s’est rendu sur place pour constater les faits.

Selon les premières informations, l’accident serait dû à une défaillance technique du camion qui aurait perdu un des pneus de devant.

A la suite du gouverneur, face à l’ampleur du drame, le ministre des Transports et des Infrastructures et son collègue de la Sécurité se sont rendus sur le lieu de l’accident, avant de se rendre au chevet des blessés à l’Hôpital Nianankoro Fomba de Ségou.

Il faut noter que le car en question a quitté Ségou pour la ville de Bamako et le camion roulait en sens inverse avant de se retrouver sur l’axe où roulait le car. Malgré les efforts du chauffeur du car, selon les informations, l’irréparable n’a pu être évité.

Cet accident survient après celui du 10 juillet dernier d’un autre car d’une compagnie de la place qui a fait 3 morts et 30 blessés graves.

Le même mois d’août, cette fois-ci en 2020, la RN6 a connu une autre collision entre une voiture et une Sotrama au niveau du village de Baguinéda, situé à seulement à 20 km de Bamako. Le bilan était de 3 morts et 7 blessés graves.

Comme pour dire que la RN6 est devenu un axe accidentogène dont les autorités doivent prendre des mesures idoines pour renforcer la sécurité sur cette route, passerelle de la plupart des régions du pays.

Pour des observateurs, la plupart des accidents, le long de nos routes nationales, sont des collisions. Et qu’il « est peut-être temps d’être beaucoup plus ambitieux en allant vers des autoroutes pour éviter tout choc frontal. Ce n’est pas sorcier, c’est la règle chez certains de nos voisins ».

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