Parce que l’eau est source de vie, elle n’est guère agréable à vivre à Sangarébougou.
Situé dans la Préfecture de Kati, Sangarébougou fait limite avec des quartiers du district de Bamako dont Boulkassoumbougou et Doumazana. Ici, le véritable problème, reste l’accès à l’eau potable, une denrée rare dans certaines parties du quartier. Et les pauvres ménagères doivent se lancer à sa recherche très tôt le matin.
Selon Salimata Keita âgée 65 ans, cette pénurie ne date pas d’aujourd’hui. Elle remonte à son enfance. Et à l’époque, précise-t-elle, «On se rendait jusqu’à Boulkassoumbougou pour en disposer».
Un autre ainé du quartier d’ajouter que les habitants de Marseille et de Sangarébougou se servaient d’un puits divin dénommé (ALLAH KOLONI). La plupart de ces habitants s’approvisionnait à ce puits. Ce qui continue d’ailleurs jusqu’aujourd’hui.
- Coulibaly Kolo, agent a EDM, de préciser que ce problème ne relève plus de sa structure mais plutôt de SOMAGEP. Pour lui Sangarébougou est une zone en attitude par rapport aux autres quartiers voisins. Et la question est cruciale du côté de Marseille.
Par ailleurs, soutient M. Coulibaly Kolo, il y a trop de charges sur la station. «Le volume demandé est supérieur à la production. Et Sangarébougou est une zone accidentée».
Il existe cependant un espoir révèle M. Coulibaly. «Le ouf de soulagement pourrait certainement venir après la construction de la nouvelle station de pompage de Kabala ». En attendant, précise-t-il, «la construction de forages dans les zones de Marseille peut être une alternative».
D’ici là, les populations doivent prendre leur mal en patience et vivre avec tous les risques liés à cette pénurie surtout en cette période de fièvre Ebola.
Bibata Coulibaly (Stagiaire)