L’Association Eau vive Mali a procédé le samedi 15 novembre à la Dette publique au lancement de la Fédération Eau vive internationale. Après le lancement, le directeur pays Eau vive Mali, Alassane Nahé, le président d’Eau vive Mali, Maxime Traoré, le président d’Eau vive internationale, Laurent Chabert, et le présidente d’Eau vive France, Dominique Tressé, ont animé un point de presse. Objectif : faire connaître Eau vive Mali.
Dans le cadre de son évolution institutionnelle et politique, Eau vive a appuyé la création des Eau vive pays : Eau vive Burkina Faso, France, Mali, Niger et Sénégal. Le 1er mars 2014, ces Eau vive pays se sont regroupées à Ouagadougou pour créer la Fédération Eau vive internationale. Eau vive est une organisation de solidarité internationale créée en 1978 ; son siège social se trouve en France.
Depuis sa création, l’association a appuyé environ deux millions de personnes dans leur accès à l’eau potable et l’assainissement dans 6 pays d’intervention. Ses principaux domaines d’intervention sont l’eau potable et l’assainissement et la sécurité alimentaire, à travers la construction des ouvrages hydrauliques et d’assainissement ; de la construction et l’aménagement des points d’eau pour l’irrigation.
Selon Laurent Chabert, président d’Eau vive internationale, c’est à la suite de la création de la Fédération Eau vive internationale, en mars 2014 à Ouagadougou, qu’il a été décidé dans tous les pays membres une restitution nationale de façon à ce qu’il y ait quelque chose qui se passe au niveau national. «Ce qui nous importe beaucoup, c’est l’Eau vive nationale.
Eau vive internationale n’est là que comme appui mutuel à Eau vive nationale. Elle est juste une structure pour aider ce qui se passe au niveau national. Nous ne sommes pas les Nations unies. Nos pieds sont dans l’activité de chaque pays. Notre attente ici, c’est de faire connaître Eau vive Mali», a-t-il déclaré.
Pour le directeur pays Eau vive Mali, Alassane Nahé, son association n’intervient pas en appui à un groupement, à un village ou à une commune qu’à la demande de celui-ci. «Toutes les activités que nous réalisons doivent s’inscrire dans la planification locale. Ce sont des activités qui correspondent à la réalité du terrain, à la demande et à la planification locale», a-t-il précisé.
Notons qu’Eau vive Mali intervient dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et Tombouctou.
Diango COULIBALY
Source: Le Reporter