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Abdoulaye Diop devant le Conseil de sécurité : « L’ONU DOIT AIDER LE GOUVERNEMENT A RESTAURER SON AUTORITE SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE »

Le ministre des Affaires étrangères de l’Intégration Africaine et de la Coopération internationale
Abdoulaye Diop s’est exprimé hier à New York devant le conseil de sécurité de l’ONU. Cette réunion de l’instance dirigeante des Nations unies se tenait en prévision du renouvellement fin juin du mandat de la Mission multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA). Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef de la MINUSMA, Mongi Hamdi a lui aussi présenté le rapport trimestriel de la mission onusienne sur notre pays (voir l’Essor du lundi 22 juin).

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Abdoulaye Diop a demandé à l’ONU d’aider le gouvernement à restaurer son autorité sur le nord de notre pays. Le conseil de sécurité, a estimé le ministre Diop, doit « exiger que seules les forces armées maliennes disposent du droit et de la légitimité d’occuper tout le territoire national ».
« La priorité des priorités doit être l’appui au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans tout le pays et la fourniture des services sociaux de base », a plaidé le chef de la diplomatie, ajoutant que « la Minusma doit être invitée à étendre sa présence dans le Nord » et qu’elle doit disposer « des moyens nécessaires à sa montée en puissance ».
Abdoulaye Diop a jugé également « absolument essentiel qu’avec l’aide de l’ONU, il y ait une initiative forte qui émerge pour prendre en charge la lutte contre le trafic de drogue ». Pour lui, « la criminalité organisée, notamment le trafic de drogue, est la source qui alimente le conflit ». Il a ensuite fait observer que « c’est une question qui n’est pas suffisamment prise en charge dans l’accord » signé samedi à Bamako par les groupes armés de la Coordination à la suite de la signature du gouvernement et des mouvements de la Plateforme le 15 mai dernier.
Le ministre des Affaires étrangères de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale a réaffirmé la détermination du gouvernement « à honorer tous les engagements qui lui incombent dans cet accord » et « exigé que les groupes armés signataires se démarquent clairement des groupes terroristes et narco-trafiquants ».
Le chef de la diplomatie a demandé que le nouveau mandat de la MINUSMA soit axé essentiellement autour de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Pour lui, la mission onusienne doit poursuivre ses missions de bons offices pour prévoir, prévenir, atténuer et régler tout conflit. Elle doit aussi appuyer le Comité de suivi avec à sa tête l’Algérie et le rôle central du gouvernement dans la mise en œuvre de l’Accord. La MINUSMA devra aider aussi les autorités maliennes à stabiliser les principales agglomérations, en particulier dans les Régions du nord du pays, d’écarter les menaces et de prendre des dispositions pour empêcher le retour d’éléments armés dans ces zones.
Pour mener à bien ses missions, la MINUSMA a besoin d’un mandat renforcé et des moyens humains et matériels plus importants. C’est dans cette optique qu’il a réclamé le renforcement des moyens humains, matériels et financiers de la MINUSMA à hauteur des défis sécuritaires, du relèvement rapide et du développement dans la mise en œuvre du mandat.
Quant au représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef de la MINUSMA, Mongi Hamdi, il a estimé qu’après cet accord, « il faut impérativement commencer à entreprendre des actions concrètes afin que les populations maliennes puissent voir les dividendes de la paix ». Il a appelé les institutions financières internationales « à commencer à financer le plus rapidement possible la mise en œuvre de l’accord ». « Concrètement, les populations du Mali et particulièrement celles des régions du Nord ne demandent qu’une chose : la sécurité et le retour des services sociaux de base, particulièrement la santé et l’éducation », a plaidé le chef de la MINUSMA.
Le rapport du secrétaire général de l’ONU sur notre pays n’occulte pas les faiblesses de la MINUSMA alors que le septentrion est toujours en proie à l’extrémisme violent, la criminalité transnationale organisée et le banditisme. Le rapport propose au conseil de sécurité de réorganiser les moyens de façon que les Casques bleus gagnent en mobilité, surveillent plus activement le respect du cessez-le-feu et des mesures de renforcement de la confiance. La MINUSMA qui devrait déployer 12.500 hommes n’en compte que 10.000 avec un équipement pas toujours adapté au difficile terrain du nord de notre pays.

source : L’Essor

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