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Abdelaziz Biddine, DG de Moov Africa Malitel, par rapport à l’arrêt de la Cour d’Appel : « Il faut revoir cette décision et l’annuler pour éviter fictivement des impacts très négatifs… »

Après son Assemblée Générale du 4 février, la synergie des Syndicats des Télécommunications  est revenue à la charge à travers un grand sit-in, le mercredi 9 février devant la Direction Générale de Moov Africa Mali à l’ACI 2000. Tout cela pour protester contre la décision judiciaire condamnant les deux opérateurs de la Télécommunications (Sotelma-Malitel et Orange-Mali) à payer la somme de 170 milliards  au Réseau Malien des Consommateurs des Télécommunications ‘’REMACOTEM’’.Présent pour la circonstance, le Directeur Général de Moov Africa Malitel, Abdelaziz Biddine a déclaré que cet arrêt est fondé sur une mauvaise interprétation et qu’il faut revoir cette décision et l’annuler pour éviter des impacts négatifs sur le secteur et sur l’économie nationale en général  .

 

En effet, lors de ce sit-in, il y avait des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des messages, tels: ‘’Front social, l’Etat est interpellé à agir’’ ; ‘’Front Social, l’Etat est à la rescousse’’ ou encore ‘’Trop c’est trop les travailleurs demandent justice’’…

Après la lecture du Communiqué final par Saidou Dia, un membre de ladite Synergie, le DG Biddine, après avoir souhaité la bienvenue aux Syndicats des deux sociétés de Télécommunications, a exprimé toute son appréciation de voir les travailleurs des deux opérateurs s’unir pour défendre leurs entreprises, le secteur des Télécommunications et l’économie nationale. Cela contre un arrêt de condamnation fondé sur du faux.  Selon le DG Biddine, cette décision judiciaire est fondée sur une mauvaise interprétation dans la mesure où  l’expert privé (Adama Nantoumé) qui n’est pas de l’AMRTP ni le régulateur s’est basé sur une recommandation de l’UIT qui n’est pas contraignante dans un pays sauf si elle est convertie ou transformée en une loi imposée aux opérateurs. « La recommandation sur laquelle, ils se fondent, est une recommandation relative au trafic international pas le trafic national. Ça c’est une autre mauvaise interprétation. On dit que c’est sur une mauvaise interprétation de cette recommandation qu’on s’est basé pour condamner  les deux  opérateurs du Mali avec des sommes colossales » a-t-il déploré.

Le DG de Moov Africa Malitel a tenu à faire savoir aux travailleurs que les deux directions ne resteront pas les bras croisés, c’est pourquoi elles ont essayé de taper à toutes les portes et restent, jusqu’à preuve du contraire, confiantes. Qu’il faut vraiment revoir cette décision et l’annuler pour éviter fictivement des impacts très négatifs sur le secteur et sur l’économie nationale notamment ses impacts sur les emplois etc.

« Je demande encore une fois aux parties concernées, d’intervenir rapidement pour mettre fin à cette décision qui est basée sur une mauvaise interprétation pour condamner les deux opérateurs… Tout le monde est perturbé, les salariés sont là en sit-in au lieu de se concentrer sur le travail ou améliorer la qualité du service » a martelé le Directeur Général de Moov Africa Malitel.

Concernant la participation des deux opérateurs  au budget national, Mme Coulibaly Korotoumou Koné, la SG du Syndicat des travailleurs d’Orange-Mali  a indiqué que ces deux sociétés font rentrer au compte des impôts maliens, plus de 200 milliards FCFA par an, sans compter leur mécénat à travers des actions sociales, des tournois sportifs et l’équipement des hôpitaux. Cela, pour dire que cette difficulté des sociétés des Télécommunications pourra toucher tous les Maliens directement ou indirectement d’autant plus qu’elles sont la base du développement et que ce ne serait pas sans dégât pour le pays. « Que les autorités pensent à cela » a-t-elle prévenu.

Par Mariam Sissoko

Source : Le Sursaut

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