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À la Une: Laurent Gbagbo innocenté par la CPI

« C’est le plus beau jour de ma vie », lance dans La Croix Grégoire Tibé, responsable local à Abidjan du Front populaire ivoirien, « le parti de Laurent Gbagbo », énonce, sur place, ce journal. « Dix ans de procès, dix ans de souffrance et aujourd’hui, la lumière : la vérité a triomphé », se réjouit dans ce même organe catholique français cet autre militant du nom de Félix Doffou.

« Malgré dix ans d’absence, l’ancien chef de l’État est resté très populaire en Côte d’Ivoiresouligne encore La Croix. En témoignent les klaxons, les danses, et les chants entonnés après l’annonce, mercredi 31 mars (…) Car ses sympathisants estiment qu’il est le maillon essentiel de la réconciliation nationale ».

Et La Croix de pointer le « nouvel échec de la procureure de la Cour pénale internationale ». Selon la CPI, « les preuves présentées par Fatou Bensouda étaient “exceptionnellement faibles”, comme l’avait établi la chambre de première instance en janvier 2019 », rappelle ce journal.

Alors, Gbagbo, le retour ? Justement, enchérit Le Point Afrique, cette décision de la CPI ouvre la voie « au retour de l’ancien président ivoirien dans son pays », la Côte d’Ivoire « où l’ombre de Laurent Gbagbo plane toujours », souligne le site de ce magazine.

En France, malgré une révision à la baisse de la croissance prévue cette année, le ministre de l’Économie s’affiche optimiste sur la reprise économique de l’après-crise du coronavirus :

Même si, à cause du nouveau confinement, sa croissance attendue en 2021 va être révisée « de 6% à 5% », comme l’annonce Bruno Le Maire dans Le Journal du Dimanche, « la France saura rebondir », y assure le ministre de l’Économie.

Selon un sondage Ifop pour Le JDD, seul un Français sur trois fait confiance au gouvernement pour « faire face efficacement au coronavirus » (35% de confiance seulement, c’est trois points de moins qu’à la fin du mois de février). Deux Français sur trois considèrent que l’engagement présidentiel d’une France vaccinée pour la rentrée de septembre « ne sera pas tenu, et 39% de ceux qui avaient voté pour Macron en 2017 “ne lui font plus crédit” », remarque Le Journal du Dimanche.

Politique encore. Un livre plus une interview exclusive… Édouard Philippe, l’ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron, a brisé le silence cette semaine :

Le livre, Impressions et lignes claires, co-signé avec son ancien conseiller politique, Gilles Boyer, l’entretien à l’hebdomadaire Le Point, sur la Une duquel le poivre et sel de sa barbe se détache d’un fond noir, plus une intervention télévisée à 20 heures, heure française ce soir, Édouard Philippe est de retour.

En vue de l’élection présidentielle de l’an prochain en France ? Il se garde bien de le dire au Point, mais sans davantage dire « non ».

Sondage Ipsos à l’appui,Le Point souligne qu’Édouard Philippe est « la seule personnalité politique à franchir la barre des 50 % » d’opinions favorables en ce moment en France, puisque « 56 % des Français ont une bonne opinion de l’ancien Premier ministre (contre 28 % une mauvaise) ». Or à la Une du Point, Édouard Philippe dit aimer « être aux manettes » ! Lesquelles ? Poser la question conduit Le Point à se demander « ce qu’il mijote ». Impressions et lignes claires sera publié ce mercredi, 7 avril, chez JC Lattès.

Autre livre attendu ce jour-là en librairie, en France. Intitulé Le piège africain de Macron, il est signé par les journalistes Antoine Glaser et Pascal Airault :

Deux auteurs qui « énumèrent les écueils contre lesquels le chef de l’État s’est heurté en voulant écrire “un nouveau récit national” avec l’Afriqueexplique Paris MatchDu Mali, où il a tenté de sortir le président IBK de sa léthargie à la Côte d’Ivoire où il n’a pas su convaincre le président Ouattara de ne pas se présenter pour un troisième mandat », pointe cet hebdomadaire.

À la lecture du livre d’Antoine Glaser et Pascal Airault, Paris Match le souligne, « les quatre ans de présidence Macron lui auront bien montré combien la relation franco-africaine est semée d’embûches. De la progression des Frères musulmans au Sahel à la difficulté de mettre en place la restitution des biens culturels, il a pu mesurer l’ampleur des difficultés ».

Paris Match note aussi qu’en guise de conclusion, « c’est le président Macron lui-même qui répond aux auteurs de cet ouvrage très complet ». Le piège africain de Macron sera publié chez Fayard.

RFI

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