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À la Une: la France et le Mali en désaccord sur le dialogue avec les jihadistes

En visite au Mali, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a fermé la porte à un possible dialogue avec les groupes armés, explique Le Point Afrique.

 

« Le moins que l’on puisse dire, c’est que le ministre des Affaires étrangères n’a pas laissé de place au doute concernant la position française vis-à-vis des groupes jihadistes. » Le Point Afrique cite les propos de Jean-Yves Le Drian, répondant à la presse lundi : « Disons les choses très clairement : il y a les accords de paix […] et puis il y a les groupes terroristes qui n’ont pas signé les accords de paix […]. Les choses sont simples. »

Un point de divergence avec Bamako souligné par Maliweb

Le site d’informations explique : « Le Premier ministre malien de transition, Moctar Ouane, s’est dit ouvert à des discussions avec des rebelles islamistes dont l’insurrection a rendu de vastes zones du pays ingouvernables. ». Maliweb poursuit : « Certains partisans des négociations ont déclaré qu’ils pourraient inclure une plus grande reconnaissance de l’islam dans la vie publique. »

Le quotidien Aujourd’hui, au Burkina, revient notamment sur les accords d’Alger de 2015. « Les FAMA alternent bérézina avec quelques victoires grappillées çà et là. Mais hélas, les Accords d’Alger ont du mal à être opérationnalisés dans leur entièreté. » Ce qui pousse Aujourd’hui à conclure : « On comprend alors la réponse cinglante teintée d’un brin d’agacement de Jean-Yves Le Drian ».

Félicien Kabuga a été transféré à La Haye

Il est soupçonné d’être l’un des principaux financiers du génocide des Tutsi au Rwanda. « Moins d’un mois après le rejet de son pourvoi en cassation en France, l’ancien homme d’affaires Félicien Kabuga a été remis hier au Mécanisme de l’ONU sur le Rwanda, à La Haye, avant un éventuel transfert à Arusha », nous dit Jeune Afrique.

Félicien Kabuga est visé par sept chefs d’accusation, dont ceux de « génocide » et « crimes contre l’humanité ». Mais la principale inconnue reste à ce jour son l’état de santé. Âgé de 84 ans, 87 selon ses dires, et incarcéré depuis mai à la maison d’arrêt de la Santé, il fait, selon sa défense, l’objet d’un suivi médical régulier. « Félicien Kabuga souffrirait notamment de diabète et d’hypertension. Ses avocats ont estimé que son état rendait impossible son transfert vers Arusha. »

Les violences post-electorales en Guinée : les autorités fournissent un nouveau bilan

Ces violences auraient fait 21 victimes depuis lundi dernier, lendemain du scrutin présidentiel. Mais ce chiffre diffère toujours de ce que dit l’opposition qui parle d’au moins 27 tués. De quoi faire réagir l’Observateur Paalga, au Burkina. « La compilation des résultats terminée, maintenant ce sont les morts qu’on compile. Des morts dont le sang versé sépare encore un peu plus le vainqueur désigné de la présidentielle, Alpha Condé, de ses adversaires au premier rang desquels Cellou Dalein Diallo. »

La Guinée, où la Cédéao, l’Union africaine et l’ONU ont dépêché une mission

Cette mission a rencontré lundi des responsables de la Commission électorale, du gouvernement et du corps diplomatique. Cellou Dalein Diallo, le candidat de l’Union des forces démocratiques de Guinée, entouré de ses proches collaborateurs et la mission conjointe ont tenté de désamorcer la crise post-électorale. La rencontre s’est déroulée à son domicile, toujours bloqué par les forces de l’ordre.

Selon Guinéelive : « Pour l’occasion, le leader de l’UFDG a d’abord mis à nue les nombreuses fraudes orchestrées par le régime Alpha Condé avec des scores soviétiques accordé au candidat du RPG. » Un autre problème mis en avant par Cellou Dalein Diallo et raconté par Guinéelive : « C’est le calcul fait par la Céni qui accorde des suffrages aux candidats plus que le nombre de votants. Des résultats fabriqués selon lui par l’administration. »

La réaction du président camerounais Paul Biya après le massacre de l’école de Kumba

Samedi matin, sept élèves ont été tués, une dizaine d’autres blessés. Deux heures après le massacre, le chef de l’État a écrit au gouverneur de la région du Sud-Ouest, raconte Le Journal du Cameroun, qui site les propos de Paul Biya sur les réseaux sociaux : « J’ai appris avec une grande tristesse l’horrible assassinat de plusieurs élèves, survenu dans la ville de Kumba. Je condamne avec la plus grande fermeté ce crime barbare et lâche envers des innocents », écrit le président camerounais.

Paul Biya a présenté ses condoléances aux familles et au corps enseignant, et a demandé que les auteurs de cet acte en répondent devant la justice.

Source : RFI

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